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01/08/2022

Le problème du crack à Paris n’est toujours pas résolu. Après, la colline du crack, le squat du parc Eole, les «crackeux» ont été déplacés Porte de la Villette. Mais les consommateurs de crack et leurs nuisances continuent à perturber les habitants du Nord-est parisien.

(…) Depuis plus de trois ans, Jacques, un habitant de la Place Stalingrad, dénonce via les réseaux sociaux les nuisances permanentes occasionnées par la vente du crack dans le quartier. Dans l’une des vidéos qu’il a filmées, on peut voir des attroupements de personnes à des heures tardives. 

Le quartier de Stalingrad montre deux facettes bien différentes à ses habitants. Celle de la journée, festive et relaxante au bord du canal, et celle de la nuit qui, à partir de 22h, change de visage. On peut alors voir les dealers et les consommateurs s’installer tranquillement.

Pour CNEWS, Jacques a expliqué les nuisances auxquelles il doit faire face avec ses voisins. «A 4h du matin, ça bat son plein, il y a une cinquantaine de personnes qui circulent. C’est une effervescence. On est sur un marché».

De ses fenêtres, il peut assister chaque soir aux transactions qui se font sur les marches juste en bas de chez lui. Ce jour-là, une femme est allongée, anesthésiée par les effets du crack.

Comme ses voisins, Jacques doit subir jusque tard dans la nuit les nuisances récurrentes et les bagarres entre dealers.

CNews


30/07/2022

REPORTAGE – Malgré le déplacement, il y a un an, des toxicomanes à la Villette, le quartier de Stalingrad demeure un bastion de la drogue qui empoisonne la vie des riverains.

Vers 1 h 20 du matin, ce qu’Isabelle (*) ne supporte plus, soudain, se fait entendre. Dans sa rue, les cris d’une femme déchirent la nuit. Les hurlements d’un homme suivent. Des invectives s’enchaînent et, une fois de plus, une bagarre éclate entre une toxicomane défoncée au crack et un dealer. Avec trois autres trafiquants, ce «modou» tient un bout de trottoir, quai de la Seine à Paris, près de la place Stalingrad du 19e arrondissement.

Jusqu’au matin, à 12 euros la «galette», le crack – cette cocaïne trafiquée aux effets dévastateurs sur le cerveau – va ainsi s’écouler sous les fenêtres d’Isabelle et de sa famille, aujourd’hui à bout. « On n’en peut plus. Toutes les deux heures, on est réveillés par des cris terrifiants. Mes enfants ont peur», lâche-t-elle en montrant son portable, rempli de scènes de violence qu’elle filme de son balcon.

Elle et tous les riverains de ce quai sont les grands oubliés de l’actualité du crack.

(…)

Le Figaro

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