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30/07/2019

La thèse du règlement de comptes s’imposait lundi après la fusillade qui a fait trois morts: les délinquants Wissem et Woigdi, ainsi que Catherine, une vacancière victime d’une balle perdue, dimanche soir à Ollioules (Var). Le ou les auteurs sont toujours en cavale.


29/07/2019

La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre à Vesoul : Catherine Santos a été tuée lors d’une fusillade survenue dimanche soir à Ollioules (Var), son mari a été blessé. Les faits se sont produits à hauteur d’une station-service du quartier de La Baume, vers 20 heures.
La Vésulienne est la victime collatérale d’un règlement de compte où deux autres personnes ont été tuées (NDR : Wissem D. et Woigdi B., 29 et 30 ans).

Catherine Santos, 57 ans, dirigeait l’entreprise 2 F, spécialisée dans le retraitement de fromages, à Mailley-Chazelot. Elle a été juge consulaire au tribunal de commerce de Vesoul.

Elle séjournait avec ses proches dans le Var.

Issue d’une famille de cinq enfants, Catherine Santos avait deux enfants.

« Je suis attristé. C’était une femme intelligente, dévouée, disponible et d’une gentillesse extrême », confie Jacky De Sousa, ancien président du tribunal de Commerce.

« Quelle horreur ! On est bouleversé par la nouvelle », dit Valérie Gouyet-Binda, greffière en chef du tribunal de Commerce.

La Presse de Vesoul


28/07/2019


Les faits se sont produits peu avant 20 heures ce dimanche soir, à hauteur d’une station-service située à proximité de la résidence La Baume.
Selon un bilan encore provisoire, on déplore trois personnes décédées, dont une femme, et un blessé.

Les victimes ont été transportées par les services de secours (pompiers et Samu) à l’hôpital militaire Sainte-Anne à Toulon.

Un couple de vacanciers, qui avait ses habitudes à Ollioules, a été touché par des balles perdues. Le conducteur a été blessé au dos tandis que sa passagère est décédée des suites de ses blessures.

Visiblement au bord des larmes et la gorge nouée, Robert Bénéventi, le maire était très ému dimanche soir en quittant la zone de crime, à deux pas de la station service, sur l’avenue de la Résistance :
“Je suis atterré. Je pense à ces malheureux et à leurs proches. Ce drame me touche terriblement. Ces gens innocents de tout se promènent à Ollioules et reçoivent des balles dans le dos. Je suis maire depuis longtemps et je vois évoluer les choses. Ces jeunes qui sont tombés sous les balles sont connus très défavorablement des services de la police municipale. Et aujourd’hui, je supplie les parents et les familles de s’occuper de leurs enfants. Faire de la gratte ou de la surveillance c’est de la délinquance. Et puis un jour… on en arrive là. Il n’y a pas de petite délinquance“.

Var Matin

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