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« L’âme de l’Europe est en danger (…). Les fantômes du passé sont une nouvelle fois aux portes de nos institutions », a mis en garde devant les congressistes le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, fustigeant la « haine, l’avidité, le mensonge, le déni climatique, l’autoritarisme » de l’extrême droite. « Ils possèdent des armes numériques et ils ont de puissants alliés à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe. Mais nous les battrons, comme nous les avons battus jadis », a-t-il ajouté.


Le Parti socialiste européen (PSE) est le deuxième groupe en nombre de sièges au Parlement européen, derrière le Parti populaire européen (PPE). A trois mois des élections européennes du 9 juin, les deux principaux groupes parlementaires se mettent en ordre de marche face à une extrême droite qui, en France et en Italie notamment, progresse au Parlement et sur fond de guerre en Ukraine.

Le congrès du PSE se tient dans la capitale italienne en présence du premier secrétaire du Parti socialiste français, Olivier Faure, et de Raphaël Glucksmann, le responsable du petit parti Place publique, qui dirigera la liste socialiste aux européennes.

Ces élections « seront les plus importantes de l’histoire », a estimé M. Glucksmann dans un entretien au quotidien La Stampa paru samedi. « Le résultat du vote aura des conséquences pour la survie de l’Europe dans un contexte de crise du modèle démocratique », a-t-il prévenu. […]

Le Monde

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