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À Cazères (Haute-Garonne, 4700 habitants), règne comme un sentiment d’insécurité. En cause, un point de deal qui s’incruste dans cette commune du Comminges. De son côté, la mairie tente de régler le problème.

Rue du 4-Septembre, 20 heures. La nuit est tombée depuis quelques heures à Cazères, et les riverains se font rares à cette heure-ci. Et pour cause, c’est une autre catégorie de personnes qui fréquente le quartier : les dealers et leurs poignées de clients. Dans le ronronnant Comminges, les points de deal se font habituellement discrets.

Ce scénario, d’aucuns pourraient l’imaginer d’un film ou d’un jeu vidéo, pourtant Cazères s’illustre depuis plusieurs années dans le trafic de stupéfiants. Le point de deal existe bel et bien en milieu rural. Une situation peu attractive pour la ville, et les nouveaux arrivants privilégient les quartiers périphériques de Cazères.

Arlette [le prénom a été modifié] s’est installée à Cazères il y a une quinzaine d’années. Lors de son arrivée en Comminges, elle scrute quelques offres immobilières, en vue de s’acheter un appartement en centre-ville proche des commerces. Lors d’une visite, c’est la désillusion. « Je me souviens être passée sur la rue Victor-Hugo, et j’ai vu que ce n’était pas calme ici. Alors depuis je fuis le centre-ville », explique Arlette. Elle a finalement opté pour un pavillon un peu à l’écart du cœur de ville. […]

La Dépêche


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