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Dans la foulée des projets de quotas raciaux récemment publiés au Journal officiel et destinés à interdire à des groupes entiers de Sud-Africains de travailler dans certains secteurs et certaines provinces, le gouvernement de l’ANC a également publié au Journal officiel des quotas raciaux qui détermineront l’accès à l’eau en fonction de la couleur de la peau.

Voir les règlements ici (pages 91 et 92 de la Gazette du gouvernement national).

Le projet de règlement, publié par le ministre de l’eau Senzo Mchunu le 19 mai, introduit des quotas raciaux pour l’attribution des licences d’utilisation de l’eau, qui sont vitales pour la survie des entreprises dans des secteurs tels que l’agriculture, la sylviculture et l’exploitation minière.

Selon les nouveaux quotas raciaux de l’ANC, les candidats qui utilisent plus de 250 000 m3 d’eau ou qui prélèvent plus qu’une quantité minimale déterminée dans les cours d’eau doivent respecter des quotas raciaux stricts pour avoir accès à l’eau, la ressource la plus importante pour la vie, le bétail, l’agriculture et l’industrie. En fonction de l’importance de leurs besoins en eau, les agriculteurs ou les entreprises qui n’ont pas “alloué” entre 25 % et 75 % de leurs parts à ce que la réglementation appelle les “Noirs” se verront refuser l’accès à l’eau.

Les conséquences seront particulièrement dévastatrices pour les agriculteurs qui nous nourrissent tous. 60 % des ressources en eau de l’Afrique du Sud sont actuellement utilisées par l’agriculture pour produire les aliments que nous mangeons tous.

Avec ces quotas raciaux sur l’eau, le bétail mourra de soif parce qu’un agriculteur n’a pas la “bonne” couleur de peau. Les champs seront laissés en jachère parce que ceux qui les cultivent sont “indésirables”. Des centaines de milliers de travailleurs, de toutes origines, perdront leur emploi alors que l’agriculture et l’industrie minière s’étiolent et meurent.

Il ne fait plus aucun doute que l’ANC, dirigé par Cyril Ramaphosa, réintroduit la discrimination raciale dans tous les secteurs de la société, à une échelle jamais atteinte depuis 1994. Ils le font pour diviser afin de mieux régner. L’ANC sait qu’il est en passe de perdre sa majorité en 2024 et espère utiliser les quotas raciaux pour inciter à la division raciale en vue d’un gain électoral étroit.

Ils ne se soucient pas le moins du monde des conséquences que cela aura sur une économie déjà paralysée par les délestages organisés par l’ANC, l’effondrement de notre monnaie et la fuite croissante des capitaux.

Les Sud-Africains ne doivent pas les laisser réussir. Les quotas raciaux sonneront le glas d’une économie déjà à genoux. Je réitère donc mon appel à une campagne de défiance à l’échelle de la société contre les quotas raciaux de l’ANC. Nous devons tous nous opposer aux règlements législatifs sur l’équité en matière d’emploi, ainsi qu’aux quotas raciaux sur l’eau proposés par l’ANC.

La DA continuera d’être le fer de lance de l’opposition à ces réglementations destructrices. Nous nous préparons déjà à contester les quotas de la loi d’amendement sur l’équité en matière d’emploi devant les tribunaux. Nous sommes également en train de préparer notre objection aux quotas raciaux sur l’eau et de prendre des conseils juridiques en vue de déclarer inconstitutionnels les quotas raciaux sur l’eau, qui transformeront nos secteurs agricole et minier en un désert économique desséché.

Democratic Alliance (parti centriste et libéral d’Afrique du Sud)

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