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Cette étude présente des données de suivi sur le plus grand échantillon à ce jour de garçons orientés en clinique pour une dysphorie de genre (n = 139) […]

Lors du suivi, l’identité de genre et la dysphorie ont été évaluées à l’aide de plusieurs méthodes et les participants ont été classés comme persistants ou désistants. L’orientation sexuelle a été vérifiée à la fois par le fantasme et le comportement […]. Sur les 139 participants, 17 (12,2 %) ont été classés comme persistants et les 122 autres (87,8 %) ont été classés comme non persistants. […]

National Library of Medecine

[…] la grande majorité des garçons ont été vus pendant une période particulière dans laquelle l’approche thérapeutique consistant à recommander ou à soutenir une transition sociale de genre avant la puberté n’a pas été adoptée. En effet, dans l’étude actuelle, un seul patient avait effectué une transition sociale avant la puberté (à la suggestion et avec le soutien des professionnels impliqués dans les soins de cet individu) et ce patient particulier était l’un des persistants avec une orientation sexuelle biphilique/androphile. Deuxièmement, il faut également reconnaître que, pour les garçons vus dans la présente étude, aucun de ceux qui étaient à la fin de l’enfance et qui étaient (probablement) entrés dans la puberté (stade 2 de Tanner) n’avait reçu de traitement hormonal bloquant la puberté (analogues de la GnRH) pour supprimer la masculinisation somatique (142, 143) jusqu’à un certain moment au cours de l’adolescence.

En revanche, ces dernières années, il est devenu plus courant pour certains cliniciens de recommander une transition sociale de genre avant la puberté [par exemple, (69, 144-147) ; pour une discussion, voir (148-150)]. Il est également de plus en plus fréquent que les parents aient déjà mis en œuvre une transition sociale de genre de leur propre chef, sans l’aide formelle d’un professionnel de la santé […]

National Library of Medecine

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