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Le syndicat UFAP-Unsa justice des Pyrénées-Orientales, à l’instar de toutes les autres délégations de France, s’insurge également contre la revalorisation de certaines prestations accordées aux prisonniers.

“Nous apprenons avec colère que certains détenus qui travaillent ont touché la prime d’inflation de 100 euros  promise par le gouvernement en faveur de ceux qui galèrent quotidiennement face à la montée en puissance du coût de la vie !”. La nouvelle a suscité ce vendredi l’ulcération de l’UFAP-Unsa justice. 

“Il est vrai que les personnes incarcérées subissent de plein fouet la hausse du prix de l’essence, du gaz et de l’électricité ! La bonne blague…, ironise le syndicat. Non content d’offrir à la population pénale un niveau de prestations, par ailleurs revalorisé par la dernière circulaire du 7 mars 2020, que beaucoup d’entre nous n’ont pas les moyens de se payer, le gouvernement distribue l’argent public à ceux qui ont décidé de ne pas respecter les lois de la République. Bien que nous ne militions pas pour que ces détenus cassent des cailloux et soient entassés les uns sur les autres, nous ne pouvons qu’être écœurés par ces mesures. Et nous n’oublions pas les 50 millions d’euros débloqués au budget justice 2022 pour déployer le droit du travail à tous les détenus ainsi que les droits sociaux inhérents (Assedic, retraite, congés maladie, etc.…), sous couvert de la réinsertion. Et ce, en regard des 30 millions d’euros attribués à une réforme honteuse du CEA (Corps d’encadrement et d’application)”. La  comparaison n’est certes pas très heureuse, reconnaît l’UFAP-Unsa justice, mais “elle est plus que légitime”, martèle-t-il. “C’est une insulte et du mépris !”.

(…) L’Indépendant

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