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Le Premier ministre, Jean Castex, s’est dit favorable à la création de cet outil qui a déjà existé de 1946 à 2006 pour définir la politique économique et industrielle de la France.

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Pour l’incarner, le nom de François Bayrou circule, une hypothèse non démentie par Jean Castex.

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Après la Seconde Guerre mondiale, l’économie française (comme celle de ses voisins européens) est au plus bas. La tâche est immense : il faut reconstruire le pays et retrouver la prospérité économique. L’idée est aussi de moderniser la France, à l’aide de plans quinquennaux fixant des objectifs chiffrés.

Le général de Gaulle crée alors le Commissariat général du Plan, dont la responsabilité est confiée à Jean Monnet. Dans un esprit d’unité nationale, ce dernier met en place des commissions thématiques composées de représentants des syndicats, du patronat, de l’Etat et d’experts. Leurs travaux portent sur une demi-douzaine de “secteurs de base”, comme l’expliquait en avril dans une tribune au Monde Philippe Mioche, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université d’Aix-Marseille : charbon, électricité, sidérurgie, matériaux de construction, transports intérieurs, machinisme agricole, auxquels viennent s’ajouter en 1947 les carburants et engrais.

Malgré l’usage du mot “plan”, la démarche n’est pas comparable avec la planification à la soviétique, qui administre la totalité de l’économie. Le plan Monnet, qui propose des directions, n’est pas coercitif. “Sans bâton”, illustre Philippe Mioche, mais avec “une carotte” : “les dollars du plan Marshall qui viendront financer les objectifs du plan”.

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L’article dans son intégralité sur France Info

 

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