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Le sommet était censé dénoncer la partialité de Twitter, Facebook ou Google dans leur traitement des conservateurs. Leur « énorme malhonnêteté », comme l’a dit M. Trump, qui avait d’ailleurs préféré ne pas les inviter. Il a tourné au one-man-show, M. Trump tenant la vedette devant un Who’s Who des médias en ligne nationalistes et complotistes : James O’Keefe, de Project Veritas, qui a publié avant la rencontre une vidéo attestant, selon lui, du biais libéral de Google ; Ali Alexander, un blogueur qui s’est illustré en attaquant les origines de la sénatrice Kamala Harris ; l’animateur radio de l’alt-right (courant de l’extrême droite américaine) Bill Mitchell ; et un troll se faisant appeler « Carpe Donktum » et populaire sur le site InfoWars

Le Monde

 

Devant un public acquis réuni pour l’occasion dans la salle Est, Trump était à l’aise, plaisantant de tout, depuis l’orthographe de ses tweets (rendant responsables ses pouces, et non son cerveau, des éventuelles fautes) jusqu’à sa coiffure […].

Avec une créativité et une détermination incroyables, vous passez outre le système, corrompu, et vous passez outre les médias qui sont très, très corrompus”, a déclaré Trump. “[…] Vous défiez les garde-chiourmes médiatiques et les censeurs du système, pour apporter la vérité au peuple américain. …Vous communiquez directement avec nos concitoyens sans passer par le filtre des fake news.”

 

Plus tôt dans la journée de jeudi, Trump avait publié une série de tweets assassins contre les sociétés de médias sociaux et la presse, cibles fréquentes qui font mouche auprès de sa base conservatrice. Ce sommet représente une escalade dans la bataille que mène Trump contre des sociétés comme Facebook, Google et même son moyen de communication préféré, Twitter, où il compterait quelques 61 millions d’abonnés.

Il a indiqué qu’il demandait à son administration d’explorer “toutes les solutions […] pour protéger la liberté d’expression […] pour tous les Américains.”

[…] Les porte-parole de Facebook, Google et Twitter ont refusé de commenter directement la réunion de la Maison Blanche […]. Facebook a banni des personnalités extrémistes comme Alex Jones d’Infowars et Louis Farrakhan de Nation of Islam. Twitter a banni les discours de haine reposant sur la race, le genre ou d’autres catégories, et vient d’ajouter à son règlement ce week-end les propos qui déshumanisent les autres en fonction de leur religion […].

Associated Press

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