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C’est un véritable défi pour les démocraties : les manipulations de l’information. En France, le Centre d’analyse, de prévision et de stratégique (CAPS) et l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM), rattachés respectivement au Quai d’Orsay et au ministère des Armées (MINARM), se sont penchés sur la question, et le résultat de leur étude publiée ce mardi, est inquiétant : les démocraties occidentales sont régulièrement visées dans des attaques venant de l’étranger, le grand public n’est pas forcément armé pour les déceler et la technologie permettra bientôt de rendre les fausses informations indétectables. 

Les auteurs du rapport se sont surtout penchés sur les attaques en désinformation provenant d’acteurs étatiques et dirigés contre les démocraties. Les auteurs : la Chine et la Russie qui ont investi les réseaux sociaux, parfois par le biais de personnalités fictives. (…)

Fuites massives de donnés, campagne de déstabilisation, l’Europe et l’Amérique du Nord sont sensibilisées à ces problèmes, mais les populations sud-américaines ou africaines sont particulièrement vulnérables.

« Ce sont des populations qui sont très peu éduquées et donc qui ont généralement peu d’esprit critique face à ce qu’elles reçoivent des médias. Elles sont néanmoins très connectées, ce qui n’était pas le cas avant. [Des populations] qui sont traversées de tensions ethniques, raciales, religieuses et autres qui sont facilement instrumentalisables et qui en plus ont un fort ressentiment anticolonial. Et donc ça c’est un cocktail explosif qui est déjà utilisé dans certains endroits comme, par exemple, la RCA contre les anciennes puissances coloniales, en l’occurrence la France. » (…)

rfi.fr

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