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Si l’inquiétude pointe dans la presse après la découverte fortuite d’un projet d’attentat contre des églises, les appels à ne pas céder “à la peur” se font nombreux.

“Derrière ce scénario s’affirme clairement la volonté de djihadistes de diviser les Français et d’importer une fracture sociétale fondée sur la différence de religion“, souligne Hervé Chabaud dans “L’Union”.

Au lendemain de l’annonce, jeudi 23 avril, l’inquiétude pointe chez les éditorialistes.
Pour Paul-Henri du Limbert dans “Le Figaro”, désormais “il y a le Bien, il y a le Mal, et à ce dernier il ne faut trouver nulle forme d’excuse, aussi minime soit-elle“. Et l’éditorialiste du quotidien conservateur d’ajouter : “il ne faut pas trembler ni avoir peur des mots puisque l’adversaire – qui nous connaît par coeur – n’attend que ça“.
Dans “La Croix”, Guillaume Goubert lance deux appels : le premier ne pas céder “à la peur“; le second, ne pas “voir dans tout musulman un ennemi potentiel“. “Car c’est exactement cet affrontement que cherchent à susciter les djihadistes“, ajoute-t-il.

Bruno Dive de “Sud-Ouest”, estime lui que s’il faut “éviter de se laisser entraîner dans cette guerre de religions ou de civilisations“, il est temps cependant “de tourner la page d’une mauvaise conscience qui n’est plus de mise, et de regarder les choses en face“.
Berceau des droits de l’homme et fille de l’Église, la France est plus que jamais la cible numéro 1 des djihadistes. Des ennemis de la laïcité. Des manipulateurs de l’islam“, affirme Jean-Michel Servant du “Midi Libre”.
Dans le “Journal de la Haute-Marne”, Patrice Chabanet préconise une plus méthode radicale. “Il serait temps de mettre hors d’état de nuire certains prédicateurs qui sévissent sur notre territoire” observe-t-il, ajoutant que “le salafisme, en particulier, ne devrait plus avoir droit de cité dans les mosquées françaises” et que “à force de l’avoir toléré, nos institutions n’ont pas calmé ses prétentions.
Nouvel Obs

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