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Le 26 mai dernier, à l’aube, un pistolet 22 long rifle, une quarantaine de munitions et deux grenades étaient découverts sur le chemin de ronde de la maison d’arrêt de Tours. Cet incident fait froid dans le dos tant on peut imaginer ce qui se serait produit si les armes étaient arrivées à destination. L’administration pénitentiaire a organisé une fouille générale de l’établissement, quelques jours plus tard.
Les surveillants de prison tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Un rassemblement, à l’initiative du syndicat Ufap (mais soutenu également par Force ouvrière), a été organisé hier en tout début d’après-midi devant la maison d’arrêt.

« Nous ne sommes pas écoutés, commente Gilles Craussier, de l’Ufap. Nous en avons ras-le-bol. Les caillebotis aux fenêtres, c’est bien, mais les détenus parviennent à les détériorer. Il faut des effectifs, des filets de sécurité, des caméras sur l’enceinte de la prison. » Malgré les transferts de détenus organisés pour désengorger l’établissement, la surpopulation atteint toujours les 186 % à la maison d’arrêt de Tours. (…)

A la maison d’arrêt de Tours, la situation est manifestement toujours très tendue.

La Nouvelle République

Merci à Luc

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