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Tous les quinze jours, les forces de l’ordre mènent des descentes dans les quartiers sensibles du département pour lutter contre les délinquants routiers et les économies souterraines. Hier encore, une soixantaine de policiers ont investi le quartier d’Orgeval à Reims. Ce qui n’a pas été au goût de tout le monde.

CERTAINS semblent manifestement avoir été dérangés. L’opération coup de poing menée hier en fin d’après-midi dans le quartier Orgeval n’a, en effet, pas été au goût de tous, notamment de nombreux jeunes qui n’ont pas vu d’un très bon œil la présence d’une trentaine de policiers de la sécurité publique sur le secteur, soutenus par un peu moins d’une quarantaine d’hommes de la compagnie républicaine de sécurité dépêchés de Troyes (CRS 35). De même que la présence de la presse, copieusement insultée à distance respectable. « Ici, c’est chez nous », peut-on d’ailleurs lire sur quelques murs de halls d’immeubles de ce quartier réputé sensible. (…)

Ils veulent la cité pour eux. » Et font manifestement tout pour y parvenir. « Les gens s’en vont, ils ont peur pour leur voiture », continue de se désoler cette femme qui craint désormais des représailles : « Certains sont planqués et me voient discuter avec la police. Demain, je vais me faire insulter. Et ce soir, il y aura du bordel, il va y avoir le feu, ils se vengent comme ça. » Reste à savoir qui, dans ce rapport de forces, aura le dernier mot. Mais pour les autorités, cela ne fait aucun doute. L’ordre finira par être rétabli.

L’Union

Merci à Luc

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