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24 ans seulement et de « violences en dégradations, refus d’obtempérer, vols, vols aggravés, conduites sans permis et sans assurance », sans parler des « recels », M. M. est allé de récidives en récidives bien que, depuis 2008, il fasse désormais l’effort de répondre aux convocations et de suivre des stages au pôle emploi.

Il comparaît cependant détenu dans son box et on lui reproche des faits de violence sur sa concubine, doublés d’une impressionnante succession d’appels téléphoniques malveillants et de menaces de mort. M. M. a connu S. entre deux permissions de sortie de la prison de Foix et sur les quinze mois que dura leur liaison, il ne l’a guère vue en tout et pour tout qu’un mois… Assez pour en tomber amoureux et qu’une jalousie féroce s’installe une fois la rupture consommée.

N’y tenant plus, M. M. est allé revoir S. à Argelès-sur-Mer « pour lui parler ». S. a catégoriquement refusé l’entretien et M. M., en désespoir de cause, s’est rendu à la sortie de l’école où la fille de S. a malencontreusement assisté à la scène de violence qui a vu S. être « projetée violemment au sol après avoir été traînée par les cheveux, puis rouée de coups de pied dans le dos »… Interpellé et réincarcéré peu de temps après, M. M. a réussi, en prison, à se procurer un téléphone portable, s’acharnant alors sur le répondeur de S. (67 messages malveillants…) jusqu’aux menaces de mort. […]

Délibéré : Douze mois entièrement assortis du sursis et mise à l’épreuve (deux ans) et interdiction d’entrer en contact avec la victime.

La Dépêche du Midi

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