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Environ la moitié des réfugiés irakiens résidant à Vannas, au Nord de la Suède ont décidé de quitter définitivement la localité après avoir été victime de ce que la police qualifie d’un “lynchage” au début du mois de mai
“Je pensais que Vännäs serait un merveilleux endroit  pour nous. Mais nous n’osons plus rester. Je me fais du souci pour mes enfants” indique Ismaël Ramadan, père de 5 enfants. La famille Ramadan — ainsi que plusieurs autres — ont décidé d’abandonner leur projet de s’installer non loin de là, deux semaines après qu’un groupe de 30 à 50 personnes se soient rassemblées devant leur  immeuble et aient commencent à proférer des menaces et à jeter des pierres.
‘Maintenant c’est fini. Les voilà, ils arrivent’ ai-je pensé”, a déclaré Ramadan à la police. “Nous pleurions et hurlions tous.” Ces évènements ont convaincu la municipalité de faire évacuer les réfugiés vers un endroit sécurisé : “les réfugiés étaient terrorisés.” L’évacuation est fortement critiquée par la police pour qui l’évacuation des 40 réfugiés est une décision trop radicale, et qui complique son travail d’enquête. “Nous ne pensons pas qu’il s’agit d’une dispute d’ordre racial mais d’un désaccord entre jeunes”
D’après le journal Västerbotten-Kuriren, l’origine du “désaccord” est l’agression d’une jeune fille par un jeune réfugié. L’affrontement avait commencé dans la cour du lycée : un jeune réfugié bousculé par des jeunes suédois qui voulaient obtenir des informations, sans formellement l’accuser. La tension a culminé le week-end.
Quelques jours après, des centaines d’habitants de Vännäs ont organisé des manifestations pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une agression raciste et pour soutenir les réfugiés. 30 des 70 réfugiés ont décidés de ne pas revenir, à la consternation des politiciens locaux. “Personne ne devrait quitter Vännäs parce qu’il a peur” a déclaré le conseiller municipal Y. (source) (traduction Sainte Rita & Pakc)

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