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15/04/24

14/04/24

Une étude du think tank Destin commun dissèque les ressorts de la « méthode Callac », du nom de ce village breton instrumentalisé par les sphères identitaires.

Cette « méthode Callac », du nom de ce village traditionnellement de gauche devenu malgré lui l’emblème d’une guerre civilisationnelle, est autopsiée dans l’étude « De Callac à Crépol : les campagnes au cœur des batailles identitaires », menée par Raphaël Llorca, essayiste et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, et Laurence de Nervaux, directrice du think tank Destin commun. Une méthode qui repose sur la stratégie de la métonymie, une figure de style qui consiste à montrer une partie pour

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« Les “ingénieurs du chaos” cherchent à faire entrer les campagnes dans la bataille identitaire », lit-on à la fin du rapport. Après Callac, Saint-Brevin, et aujourd’hui Bélâbre, quel sera le prochain village pris comme symbole d’une guerre identitaire ? « L’extrême droite place l’ancrage dans la ruralité au cœur de sa stratégie, avec les municipales de 2026 en ligne de mire, souligne Laurence de Nervaux. Les choses ne vont pas s’arrêter là » « Quand on arrive à susciter le sentiment de l’importation de violence généralisée dans cette France paisible, loin du chaos du monde, on finit par se dire qu’on n’est plus à l’abri nulle part, souligne Raphaël Llorca. D’un coup, le narratif des identitaires prend chair. » Et c’est l’une des principales conclusions de cette étude : « En politique comme en psychanalyse, c’est la réalité (subjective) qui domine le réel (objectif). » L’affrontement identitaire passe aussi par la bataille des imaginaires.

Le rapport

destincommun-callac-a-crepol-campagne-au-coeur-bataille-identitaires-avril2024

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