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Selon l’Ined, 63 % de la population mondiale vit dans des régions où la fécondité n’atteint pas le seuil de renouvellement des générations.

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Cette baisse des naissances n’est pas cantonnée à la France, mais s’observe au contraire à l’échelle mondiale. Publiés mercredi dans le bulletin Population & Sociétés, deux cartes et une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) aident à prendre conscience de l’ampleur de cette chute, entre 2000 et 2021. Durant leurs travaux, les chercheurs ont décidé de ne pas étudier l’évolution de la fécondité pays par pays, mais plutôt de diviser la planète en 235 zones de 33 millions d’habitants. De quoi, selon eux, représenter la population mondiale de manière plus explicite.

[…]Par ailleurs, les zones à très faible fécondité (moins de 1,7 enfant par femme, une catégorie à laquelle appartient donc désormais la France) regroupaient en 2021 41 % de la population mondiale. Les plus fortes diminutions ont été relevées dans les zones côtières des mégalopoles chinoises et en Corée du Sud, où l’ICF (indicateur conjoncturel de fécondité) est passé sous le seul d’un enfant par femme.

De la même manière, les zones à forte fécondité semblent peu à peu en train de disparaître. « Les ICF supérieurs à 3 enfants par femme ne sont désormais observés que dans quelques zones du monde : la majeure partie de l’Afrique, certaines zones du Moyen-Orient, l’Afghanistan et le Pakistan

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Etude de l’Ined

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