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Ce lundi 5 juin 2023, Emmanuel Macron s’est rendu au Mont Saint-Michel (Manche), d’abord au barrage du Couesnon, avant de se rendre à l’abbaye, qui fête, cette année, son millénaire. (…)

(…) « À l’heure où nous craignons de voir disparaître nos paysages, le Mont-Saint-Michel est la preuve que rien n’est impossible. Notre pays a toutes les raisons d’espérer une nouvelle fois. Nous allons poursuivre notre œuvre de bâtisseurs ! » Une opération séduction, mais sans annonce concrète.

Ouest France

Au Mont-Saint-Michel, Emmanuel Macron a prononcé un discours lyrique pour les 1000 ans de l’abbaye.

Début 2017, à Lyon, Emmanuel Macron l’avait pourtant martelé: « Il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse. » Avant d’ajouter, à Londres cette fois: « L’art français, je ne l’ai jamais vu. » (…)

(…) En avril 2019, après la crise des « gilets jaunes » et l’incendie de Notre-Dame, il affirme ainsi vouloir « reconstruire l’art d’être français » et dit croire aux « symboles et à l’esprit du temps ». Après des tergiversations, il opte même pour une reconstruction de la cathédrale à l’identique, bien éloignée du vœu d’Édouard Philippe de « doter Notre-Dame d’une nouvelle flèche adaptée aux techniques et enjeux de notre époque ». (…)

(…) « Emmanuel Macron est le produit de l’américanité, du postmoderne », disait de lui Régis Debray, tandis que la philosophe Bérénice Levet écrivait dans Le Figaro : « C’est en touriste qu’il se réfère à Jeanne d’Arc, le passé ne l’oblige à rien. »

« Depuis le haut de cette flèche plus de mille ans d’histoire se déclinent », a-t-il déclaré, faisant référence aux moines fondateurs de l’abbaye, et à saint Michel « apparu à la jeune bergère de Domrémy ». Un discours ponctué de références à la France éternelle, à « nos paysages sensibles aimés charnellement ». (…) Il s’est érigé contre une « prétendue vérité de l’identité française, figée, déjà écrite et nostalgique ou d’une modernité qui exigerait l’effacement de pans entiers de notre passé ». (…) « En résumé, c’est ni Zemmour, ni woke » synthétise un conseiller.

Le Figaro


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