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Bordeaux : un jeune responsable RN agressé à la terrasse d’un café par une “quarantaine” d’antifas, son frère a été lynché au sol et souffre d’un nez cassé (MàJ : 6 suspects en garde à vue, dont quatre déjà connus de la justice)

04/04/2023

Neuf mois après le passage à tabac violent de plusieurs partisans du Rassemblement national, dont le candidat aux législatives Pierre Le Camus, six personnes ont été interpellées.

Ils avaient frappé avant de parler. Le 9 juillet, des partisans bordelais du Rassemblement national (RN) et l’un de ses candidats aux législatives, Pierre Le Camus, étaient violemment agressés à la terrasse du bar où ils étaient attablés. Neuf mois après les faits, les gardes de vue de six suspects, interpellés lundi, sont en cours au commissariat de Bordeaux. Âgés de 24 à 34 ans, quatre d’entre eux sont connus de la justice, a précisé le parquet de Bordeaux au Figaro.

Ils sont suspectés d’avoir passé à tabac cinq personnes, qui ont déposé plainte. Ce soir-là, aux alentours d’1h du matin, deux jeunes, identifiées comme des antifas, s’étaient approchés du groupe qui «buvait simplement des verres» au Mushroom Café. «Ils cherchaient à en découdre. Ils nous ont fait savoir qu’ils savaient qui on était. Puis, d’autres personnes ont déferlé sur nous et nous nous sommes retrouvés à six contre 30», s’est remémoré Pierre Le Camus auprès du Figaro, ce mardi, quelques minutes avant sa convocation au commissariat pour identifier ses agresseurs présumés. À la fin de l’altercation, le visage du jeune homme, alors âgé de 24 ans, était en sang. Ses agresseurs lui avaient éclaté du verre à l’arrière du crâne. Quatre jours d’ITT lui avaient été prescrits.

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Le Figaro


11/07/2022

Pierre Le Camus, ainsi que son frère et l’un de ses amis ont été agressés dans la nuit de vendredi à samedi, par une bande de jeunes «antifas» selon l’ancien candidat, qui déplore «l’absence totale de réaction des politiques».

Pierre Le Camus, le candidat du Rassemblement National (RN) à la 2e circonscription de Gironde aux dernières législatives, a été violemment agressé dans la nuit de vendredi à samedi 9 juillet dans le centre-ville de Bordeaux par une bande «de trente à quarante» individus qu’il identifie comme appartenant à la mouvance d’extrême gauche antifasciste.

(…) La scène ne dure pas longtemps, pas plus de deux minutes. Suffisamment tout de même pour blesser sérieusement les trois amis. «Ils sont partis aussi vite qu’ils sont arrivés en criant ‘Bordeaux Antifa’, ‘Bordeaux est à nous’.» Prévenus, pompiers et policiers arrivent rapidement sur place et prennent en charge les trois victimes. Pierre Le Camus est soigné sur place tandis que son frère est conduit à l’hôpital. «J’ai très certainement la cloison nasale éclatée, des douleurs à la mâchoire, des douleurs à l’arrière du crâne et des hématomes. Mon frère a le nez cassé ainsi qu’une dent, un traumatisme crânien et une déchirure osseuse à la main droite», détaille le jeune homme qui a immédiatement porté plainte.

Pierre Le Camus déplore aujourd’hui « l’absence totale de réaction des politiques bordelais, de gauche comme de droite. Tous sont restés étrangement silencieux, eux qui s’insurgent en général sans tarder».

Le Figaro


09/07/2022

Pierre Le Camus, candidat RN dans la 2e circonscription de Gironde aux dernières législatives, raconte cette soirée qui a mal fini. Il va déposer plainte

Il profitait de la douceur du soir en terrasse d’un café dans le quartier de Mériadeck à Bordeaux quand, vers 1 heure ce samedi 9 juillet 2022, sont arrivées « quelques personnes intimidantes ». « J’étais avec mon frère et quelques amis, quand ils nous sont tombés dessus », témoigne Pierre Le Camus, responsable départemental des Jeunes avec Marine et candidat RN aux dernières législatives dans la 2e circonscription de Gironde.

Au son de, « on vous connaît », « on sait qui vous êtes », ces personnes se seraient ruées sur la tablée. Lui en a compté une quarantaine. La police, qui confirme avoir été appelée au secours, mentionne une trentaine d’agresseurs. « Certains avaient le visage dissimulé, d’autres non. Ils étaient vêtus de noir, pas vraiment la tenue de sortie du dimanche soir », commente la victime.

(…) « Ça a été très rapide. » Comme un raz de marée, les agresseurs se sont retirés aussi vite qu’ils ont déferlé. « La police avait été prévenue et arrivait », explique Pierre Le Camus.

Les pompiers ont pris en charge les blessés. Lui s’en tire « amoché » et avec des contusions au visage qui a saigné. Son frère a fini au sol. « Il m’a dit qu’il n’avait pas senti que des coups de pied ou de poing. Il a le nez cassé et 21 jours d’incapacité totale de travail ». Le jeune responsable politique, qui dénonce « une indignation à géométrie variable des politiques locaux », entend déposer plainte rapidement.

Sud Ouest

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