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08/11/22

Boomerang judiciaire pour l’étudiant de Sciences-po Rennes qui se plaignait d’une «agression sexuelle»

La cour d’appel de Rennes a finalement reconnu coupable de « dénonciation calomnieuse », ce mardi 8 novembre 2022, l’étudiant qui s’était plaint en 2019 d’une « agression sexuelle » en marge d’une « réunion pour discuter de la transidentité » à Sciences-po Rennes (Ille-et-Vilaine).

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La cour d’appel de Rennes a finalement reconnu coupable de « dénonciation calomnieuse », ce mardi 8 novembre 2022, l’étudiant qui s’était plaint en 2019 d’une « agression sexuelle » en marge d’une « réunion pour discuter de la transidentité » à Sciences-po Rennes (Ille-et-Vilaine). Donatien X. avait été rejugé à la demande du procureur de la République, après avoir été relaxé en première instance.

En décembre 2018, des tracts avaient en effet été diffusés par le Comité d’action antisexiste (CAAS) de l’Institut d’études politiques (IEP) de Rennes pour « dénoncer l’agression sexuelle » dont aurait été victime cet étudiant de l’école – sans être nommément cité – et mettre en cause la direction de l’établissement « dans sa gestion des agressions sexuelles ». Des affiches avaient ensuite été « placardées » dans la rue, à proximité de l’IEP de Rennes, indiquant « Laissez-nous vous présenter El Hassan, militant du patriarcat, violeur, agresseur et manipulateur ». Sur une boucle Messenger d’étudiants, Donatien X. avait aussi indiqué à son groupe de classe que « des accusations lourdes » étaient portées à l’encontre de cet étudiant.

Tentative de suicide

Visé par les accusations d’agression sexuelle, El Hassan X. avait déposé plainte contre Donatien X.

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Le Parisien


29/09/20

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Ce jeune homme de 21 ans, qui a depuis quitté l’école et s’est inscrit à l’université Rennes 2, a toujours nié être à l’origine des tracts. Membre d’une association féministe, il admet avoir participé à « deux ou trois réunions du Collectif d’action antisexiste (Caas) » qui a édité les tracts. Mais les accusations contre son camarade de promo, il les a « découvertes en même temps que tout le monde ». Le parquet a cependant toujours pensé qu’il était à l’origine des accusations, compte tenu du fait qu’il aurait déclaré avoir été lui-même victime d’une agression sexuelle de la part de cet étudiant.

Me Olivier Chauvel, représentant de l’étudiant visé par les tracts, lui reproche d’être « un révolutionnaire en peau de lapin », prêt à « distiller le poison de la rumeur au nom de la lutte contre le patriarcat », sans penser aux conséquences dramatiques pour « un individu livré à la vindicte populaire ». D’origine étrangère, cet étudiant est depuis rentré dans son pays, ne pouvant plus étudier à Rennes.

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Le Parisien

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