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Ce Conseil des ministres, réuni ce mercredi à l’Élysée, inaugure la rentrée politique de l’exécutif. Le président a évoqué « une grande bascule », assurant venue « la fin de l’insouciance ». « Nous assistons à une grande bascule, nous vivons la fin de l’abondance », a déclaré le président, en préambule à ce conseil, tenant à remercier « nos pompiers, les élus, les agriculteurs face aux incendies et à la sécheresse ». 

« Ce que nous sommes en train de vivre est de l’ordre d’une grande bascule ou d’un grand bouleversement (…). Nous vivons la fin de ce qui pouvait apparaître comme une abondance, celles des liquidités sans coût, (…) la fin d’abondance de produits, de technologies qui nous semblaient perpétuellement disponibles, (…) la rupture des chaînes de valeur, (….) la fin de l’abondance de terre ou de matière et celle de l’eau », a déclaré le président, en préambule à ce conseil ce mercredi matin, tenant à remercier « nos pompiers, les élus, les agriculteurs face aux incendies et à la sécheresse ».

« C’est la fin d’une forme d’insouciance », a-t-il aussi déclaré, en esquissant les lignes des « grands chantiers » à venir. Face aux crises en cours – notamment liées à la guerre en Ukraine et « plus graves les unes que les autres » – « il faut répondre avec sérieux et crédibilité, ne cédons pas à la démagogie », a aussi observé Emmanuel Macron, estimant aussi que « notre régime de liberté a un coût, qui peut exiger des sacrifices, il faut de l’unité ». À propos de la crise climatique, « Il n’y a plus à choisir entre l’adaptation et l’atténuation », a-t-il déclaré. « Nous aurons des choix clairs et forts à prendre après la saison que nous venons de vivre », ajoute-t-il.

Le Parisien

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