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La Chine a annoncé mardi 16 août de nouvelles mesures destinées à encourager les familles à avoir plus d’enfants, alors que son taux de natalité est au plus bas et que sa population devrait diminuer d’ici 2025

Le pays le plus peuplé de la planète est confronté à une crise démographique, avec une population active vieillissante, une économie au ralenti et une croissance du nombre d’habitants la plus faible depuis des décennies. Et même si les autorités ont mis fin en 2016 à leur stricte politique de l’enfant unique, puis ont autorisé l’an dernier jusqu’à trois enfants par couple, les naissances n’ont cessé de baisser au cours des cinq dernières années.

Mardi, le ministère de la Santé a appelé le pouvoir central et les autorités locales à dépenser davantage dans la santé reproductive et à améliorer les services de garde d’enfants. Ces services sont largement insuffisants dans le pays. Les autorités locales doivent «mettre en place des mesures de soutien actif à la fertilité», via des subventions, des déductions fiscales et de meilleures assurances santé, ainsi que des aides dans l’éducation, le logement et l’emploi destinées aux familles, préconise le ministère. Les provinces doivent aussi s’assurer de disposer d’un nombre suffisant de garderies, d’ici la fin de l’année, pour les enfants de deux à trois ans. Les villes chinoises les plus riches ont déjà mis en place des crédits immobiliers, des avantages fiscaux, des aides à l’enseignement et même des subventions pour encourager les femmes à avoir plus d’enfants. Les directives publiées mardi semblent vouloir étendre cette politique à l’ensemble du territoire.

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Le Figaro

La fécondité, mesurée par l’indice synthétique de fécondité (ISF), est tombée au-dessous de 1,5 enfant par femme en Asie de l’Est entre 1985 (année où ce niveau a été atteint à Hong Kong) et 2000 (en Corée du Sud). Récemment, l’ISF est devenu inférieur à 1 enfant par femme en Corée du Sud, à Hong Kong et à Taïwan, la Corée du Sud (0,84 enfant en 2020) et Hong Kong (0,87) affichant les niveaux les plus bas du monde. Avec 1,36 enfant en 2020, le Japon est le seul pays de la région à garder une fécondité encore relativement élevée

INED

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