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La tribune, qui veut aussi revoir tous les noms de «villes, cités et monuments» pour leur rendre leur nom maori, a déjà recueilli plus de 70.000 signatures. Le texte en appelle à la Chambre des Représentants pour que la Nouvelle-Zélande soit désormais appelée «Aotearoa» (à prononcer au-te-ah-ro-uh). 

Le texte a déjà recueilli 70.000 signatures. «Cela devrait nous permettre, non seulement de récupérer notre langage, mais aussi de gommer un peu du traumatisme de la colonisation», a déclaré la députée Debbie Ngarewa-Packer, co-dirigeante du parti Te Pati Maori.

Selon la dirigeante du parti maori, le mot Aotearoa désignerait les nuages qui auraient aiguillé les premiers navigateurs polynésiens vers ces terres lointaines. Le terme est de plus en plus usité dans le pays : il s’affiche sur certains documents officiels, passeports et même billets de banque.

Ce combat ne s’arrête pas à la langue. En 2015, le gouvernement néo-zélandais avait lancé un concours pour repenser le drapeau du pays, marqué du symbole de l’Union Jack britannique.

Le Figaro

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