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“Akim”, patron du bar-PMU L’Atrium, a tué un client lors d’une rixe, le 6 février à Nice. Selon lui, la victime l’importunait depuis six mois. Mais jamais il n’a voulu le tuer, assure son avocat.

La porte de la cave est placée sous scellés. Tout comme le bar aux rideaux métalliques fermés. “Enlèvement, séquestration suivie de mort”: côté caves, l’affiche est explicite. Côté rue, elle a été déchirée. Mais le drame qui s’est noué au bar-PMU L’Atrium, au 66 rue de France à Nice, n’est pas près de s’effacer des mémoires.

Voilà une semaine, ce mercredi, qu’un corps a été extrait de la cave située au rez-de-chaussée. Il était prisonnier d’un “sarcophage de béton”, dixit le procureur de la République de Nice. Cette découverte sordide découlait de quatre mois et demi d’enquête.

M.G., 34 ans, père de famille, avait disparu dans la nuit du 6 au 7 février dernier. Saisie le 15, la sûreté départementale a remonté sa trace jusqu’à L’Atrium. Un bar-restaurant qu’il fréquentait, et où il a été tué. Ce bar, Abdelkrim K. l’avait acquis le 30 avril 2019. Cet Algérien de 46 ans prenait là un nouveau départ. Il travaillait jusqu’alors dans le bâtiment, comme directeur de chantier

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Nice-Matin

« Il y avait des personnes peu recommandables, des prostituées et même des jeux clandestins au sous-sol »

Pour l’heure, les circonstances précises de ce fait divers ne sont pas connues. À la suite de ce dénouement macabre, plusieurs individus ont été placés en garde à vue mercredi dont le gérant de la brasserie qui aurait reconnu avoir eu un différend avec un homme, l’avoir tué, puis l’avoir coulé « dans une dalle de béton récemment », selon une source policière citée par l’AFP. Le parquet n’a pas confirmé cette information ce jeudi 30 juin, ni voulu s’exprimer sur les circonstances et les motivations de ce crime possible.

Si ce bar n’est pas spécialement connu des services de la justice, selon la magistrate, des riverains assurent que l’établissement n’était pas forcément bien fréquenté la nuit. Dans le quartier, des rumeurs vont bon train sur le profil du gérant. « La journée, ça allait mais pas le soir. Il y avait des personnes peu recommandables, des prostituées et même des jeux clandestins au sous-sol », assurent plusieurs hommes se disant des habitués des lieux. Des affirmations non vérifiables pour le moment. « Franchement, moi je n’ai rien remarqué de spécial, dit au contraire Josy, le patron était très sympa et accueillant. Il était là depuis environ trois ans. Son bar était bien tenu. En tant que voisine je n’ai jamais eu à me plaindre. »

Le Parisien

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