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Trois veuves de nationalité algérienne, de Châtellerault ( Vienne), ont été victimes d’une escroquerie particulière en pleine rue, près d’une mosquée : on les aurait “forcées” à donner argent et bijoux avec une pratique proche de l’hypnose.

De l’hypnose, une pierre blanche qui devient noire, et une potentielle substance paralysante… C’est ainsi qu’est décrite l’escroquerie si particulière dont ont été victimes trois femmes en pleine rue par La Nouvelle République le samedi 25 juin, désignée comme une arnaque à la “samaoui”. Des personnes ont été interpellées et placées en détention provisoire le mercredi 22 juin, elles comparaissaient le vendredi 24 juin devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Selon le parquet, elles auraient volé 5.000 euros en deux jours, et sont déjà mises en cause dans différentes affaires.

Les trois victimes, des veuves de nationalité algérienne, racontent la même histoire. En pleine rue, elles sont d’abord abordées par un homme qui demande où se situe la nouvelle mosquée. Puis une femme (qui s’avère être une complice) se présente, en jilbeb (tenue islamique). L’homme se lance alors dans une prédiction de son avenir, qui laisse la complice “surprise et tremblante“, rapportent nos confrères de la Nouvelle République. L’individu demande alors à la victime, abasourdie par la scène, de tenir serrée dans sa main une pierre blanche ovale. Lorsque cette dernière ouvre à nouveau sa main, la pierre est devenue noire, et la victime est “dans un état second”. L’individu en profite alors pour lui demander argent et bijoux, parfois allant jusqu’à se rendre chez elle, et repart tranquillement avec le butin : près de 5.000 euros en liquide, et des bijoux en or.

Trois personnes ont été interpellées mercredi 22 juin à la suite d’une rocambolesque filature. Originaires de Casablanca au Maroc, et habitant Bruxelles, Mons et Charleroi, elles ont demandé un délai pour préparer leur défense. Le procès a été renvoyé au début du mois de juillet.

Dans l’intervalle et malgré des casiers judiciaires vierges en France, les juges n’ont pris aucun risque : Saadia, 53ans, Adil, 49 ans et Mustapha, 55 ans, ont été placés en détention provisoire au Centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne.

Les magistrats ont justifié cette décision en raison d’un “risque de renouvellement de l’infraction“, suivant en tout point les réquisitions du parquet de Poitiers : “Ils ont été interpellés grâce à un concours de circonstances. Ils sont particulièrement mobiles, ils ont volé 5.000 euros en deux jours sans compter la revente des bijoux prévue. Ils sont connus et mis en cause dans différentes affaires.” 

msn ; La Nouvelle République

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