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02/06/2022

Les maths seront bien de retour l’année prochaine en classe de première… mais en option. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Macron ce jeudi, lors de sa visite à Marseille, où il est accompagné par le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye.

Le Figaro


07/02/2022

Le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer a évoqué dimanche le retour des mathématiques dans le tronc commun au lycée. Depuis 2019 et la réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer, les mathématiques ne sont plus obligatoires à partir de la première.

Le début d’un rétropédalage pour Jean-Michel Blanquer ? Dimanche, le ministre de l’Education a affirmé qu’il faudrait « probablement » ajouter des mathématiques dans le tronc commun de la classe de première et terminale, pour que « l’ensemble des élèves » aient davantage de « culture mathématique ». Trois ans après sa propre réforme du baccalauréat supprimant les filières traditionnelles (L, ES et S).

Le ministre de l’Education nationale était interpellé, sur CNews, sur le fait que les enseignants s’alarment de la baisse du nombre de jeunes de première et de terminale qui suivent cette matière, en particulier chez les filles.

Depuis la réforme du lycée en 2019, les maths sont enseignées sous forme de spécialité, en dehors du tronc commun. Ils ne sont plus obligatoires à partir de la première, et peuvent être suivis comme spécialité (qui sont au nombre de trois en première, deux en terminale) ou avec l’option « mathématiques complémentaires » en terminale. « Je ne dis pas que c’est un faux problème. C’est un sujet sérieux, et je suis très ouvert aux propositions pour améliorer », a dit Jean-Michel Blanquer.

« On a mis dans le tronc commun de première et de terminale un enseignement scientifique de deux heures » hebdomadaires, a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « Il faut probablement le faire évoluer pour qu’il y ait plus de mathématiques en son sein, pour la culture mathématique de l’ensemble des élèves. »  […]

L’Obs

04/02/2022

Seuls 59 % des lycéens de terminale étudient encore les mathématiques, contre 90 % avant la réforme du lycée. Les mathématiciens et les enseignants s’inquiètent de ce recul, qui est plus prononcé chez les filles.

Les débats sont sortis de la salle des professeurs. Les enseignants de mathématiques, rejoints par les sociétés savantes, dénoncent la place accordée à leur discipline dans la réforme du lycée. Une bataille de chiffres s’est engagée entre les mathématiciens et le ministère de l’éducation nationale, à coups de communiqués et de publications sur les réseaux sociaux, et a placé l’enseignement des mathématiques sur la scène publique.

Mathématiciens et enseignants alertent depuis l’élaboration de la réforme, en 2018, et dénoncent le fait que les mathématiques aient disparu du tronc commun en classe de 1re et ne soient plus accessibles à tous. « Aujourd’hui, les premières statistiques viennent corroborer nos inquiétudes », souligne Sébastien Planchenault, le président de l’Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public (Apmep). « Poliment écoutés mais très peu entendus » par le ministère de l’éducation nationale, enseignants et chercheurs ont décidé d’accentuer la pression. Ils viennent d’écrire à chaque parlementaire pour expliquer « l’urgence d’agir ».

 « Parmi les enjeux stratégiques du plan France 2030, présenté par le président de la République, la plupart demandent un haut niveau de qualification technologique et scientifique. Comment pouvons-nous atteindre ces objectifs si la politique éducative va à l’encontre de ces enjeux ? », se demandent l’Apmep, la Société mathématique de France et d’autres sociétés savantes.  […]

Le Monde

03/02/2022

France Industrie, l’organisme qui regroupe les 29 grandes filières industrielles françaises, lance un appel aux jeunes pour les encourager à faire des mathématiques et des sciences, compte tenu des révolutions à prévoir pour moderniser et décarboner l’économie.

Il faut rééquilibrer l’effort sur la culture scientifique et mathématique dans la formation initiale“, a souhaité jeudi Alexandre Saubot, président de France Industrie, lors d’une conférence de presse à Paris portant sur les enjeux de l’élection présidentielle et du prochain quinquennat pour l’industrie.

Il nous faut une industrie forte pour relever le défi de la transition bas carbone, car l’industrie fait partie des solutions: créer des usines en France, c’est bon pour le climat car c’est moins d’émissions (de gaz à effet de serre, NDR) importées“, à condition d’avoir les compétences nécessaires, a souligné Patrice Caine, PDG de Thales. Pour lui, les langages informatiques doivent être enseignés “comme une langue étrangère” que tous les jeunes devraient connaître à l’avenir.

En produisant en France, on émet moins de CO2 qu’ailleurs (avec la prépondérance en France de l’électricité nucléaire qui émet moins de CO2 que les énergies fossiles, NDLR), ce qui supprime aussi les émissions liées au transport de marchandises produites ailleurs“, a-t-il ajouté, à l’appui de ses arguments. […]

bfmtv

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