Fdesouche

« N*** vos mères ! Putains de racistes ! » : les garde-frontières polonais continuent d’être insultés, harcelés et attaqués par les migrants amassés à la frontière biélorusse (MàJ)

10/12/2021

Une vidéo publiée par le ministère polonais de la Défense nationale le 9 décembre montre des migrants devenus agressifs après avoir été surpris en train de s’approcher des fortifications frontalières polonaises depuis le côté biélorusse.

“Baisez vos mères, baisez vos sœurs !”, peut-on entendre crier en anglais aux Polonais, qui sont également visés par des objets jetés par-dessus la clôture par les migrants.

“Putain de racistes !”, hurle l’un d’entre eux.

Breitbart


09/12/2021

Les premiers soldats britanniques ont commencé leurs opérations de soutien à l’armée polonaise à la frontière avec la Biélorussie, a déclaré mercredi le ministre de la Défense Mariusz Błaszczak.

«  Les soldats britanniques ont pour mission de réparer la clôture temporaire et de maintenir et dégager les liaisons routières », a écrit M. Błaszczak sur Twitter.

Il y a une semaine, le président Andrzej Duda a émis un ordre autorisant 155 soldats britanniques à rester en Pologne. En vertu de cet ordre, qui est valable jusqu’à la fin avril 2022, jusqu’à 150 soldats estoniens pourraient également apporter leur soutien.

Par ailleurs, mercredi, M. Duda et son épouse Agata Kornhauser-Duda ont rencontré à Kuźnica des agents des gardes-frontières, des policiers, des pompiers et des soldats de l’armée polonaise.

Interrogé par les journalistes pour savoir si les choses étaient plus calmes à la frontière qu’il y a quelques semaines, le président a répondu : «  C’est difficile de dire que c’est plus calme. C’est simplement différent. Il n’y a pas d’assaut constant comme nous l’avons vu il y a quelques semaines, mais il y a de nouvelles attaques tout le temps, de nouvelles tentatives de traverser la frontière illégalement tout le temps  ».

Après l’expiration de l’état d’urgence, une interdiction de séjour qui exclut les résidents et les entrepreneurs a été introduite dans les 183 villes qui bordent la Biélorussie et sera en vigueur jusqu’au 1er mars.

Euractiv



01/12/2021

La Commission européenne a proposé de permettre à la Pologne, la Lituanie et la Lettonie de suspendre certaines dispositions du droit d’asile pendant six mois, en raison de l’afflux de migrants en provenance du Bélarus.

Ces mesures temporaires permettent notamment aux trois pays d’étendre la période d’enregistrement des demandes d’asile à 4 semaines, au lieu des 10 jours maximum actuels, et de porter à 16 semaines le délai d’examen d’une demande

AFP / Commission Européenne


28/11/2021

Des migrants pris au piège des passeurs racontent 

Anas Kanaan, 34 ans, et Mouein al-Hadi, 36 ans, deux amis d’enfance syriens, avaient reçu la promesse de pouvoir facilement entrer en Allemagne via la Biélorussie. Il leur suffisait de verser chacun 3 000 euros à un intermédiaire en Turquie.

Mais tous les points de passage entre la Biélorussie et la Pologne que des trafiquants leur avaient présentés comme “sûrs” étaient fermés lorsqu’ils sont arrivés sur place. Et après une longue semaine à camper dans les forêts glaciales proches de la frontière, un passeur les a conduits à la lumière du jour dans un village polonais où ils ont été facilement repérés par la police, arrêtés et renvoyés en Biélorussie.

[…]

Midi-Libre


26/11/2021

Ce matin, le président biélorusse Alexandre Loukachenko pose pour un selfie avec un migrant près du centre de transport et de logistique de Bruzgi, à environ 1,5 km au nord-est du poste frontière de Kuznica Bialostocka-Bruzgi, à la frontière biélorusse-polonaise.

Lukashenko aux migrants : “Si les Allemands et les Polonais ne veulent pas m’écouter aujourd’hui, ce n’est pas ma faute. Je ferai tout ce que vous voulez, même si cela nuit aux Polonais et aux autres. Mais vous devez comprendre que nous ne pouvons pas déclencher une guerre pour forcer un couloir à travers la Pologne vers l’Allemagne“.


Des avions successifs avec des migrants partent de l’aéroport de Minsk (Biélorussie). Les gens voient que la route vers l’Occident est fermée. Le retour à la maison c’est la seule opportunité de sortir du piège des services biélorusses.

Deux avions d’Iraqi Airways avec des migrants ont volé de Minsk en Irak. La capacité du premier avion était de 180 passagers. Le second était de 420 passagers. On ne sait pas encore combien d’entre eux sont partis Belarus hier soir


Migrants : nouvelle tentative de passage en force de la frontière polono-biélorusse

Plus de 230 migrants ont tenté d’entrer en force en Pologne depuis la Biélorussie, ont indiqué jeudi les gardes-frontières polonais. L’UE et les États-Unis accusent la Biélorussie d’orchestrer la crise en représailles aux sanctions européennes dirigées contre le président Alexandre Loukachenko introduites après l’écrasement des manifestations de masse après l’élection présidentielle contestée. Mercredi soir, «un groupe agressif d’étrangers a lancé un assaut sur notre frontière en lançant des pierres et des branches sur les services polonais», selon un communiqué des gardes-frontières.

Le Figaro

La tentative d’hier de forcer la clôture du centre gardé de Wędrzyn. Grâce aux actions des officiers polonais, la situation a été maîtrisée.


25/11/2021

Dans la nuit de mardi à mercredi, des migrants ont apparemment réussi à passer en Europe à deux endroits de la clôture frontalière, avec le soutien actif de soldats et de passeurs d’Etat du dictateur biélorusse. La Pologne a immédiatement renvoyé en Biélorussie un grand nombre des personnes qui avaient réussi à passer.

Les gardes-frontières polonais ont déclaré dans un communiqué publié mercredi matin : “Le 23 novembre, vers 19 heures, un groupe de plus de 100 étrangers agressifs a violemment forcé la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Des pierres ont été jetées sur les services polonais. L’attaque a eu lieu sous la surveillance des services biélorusses.

Des images vidéo montrent un grand trou dans la clôture frontalière, à environ 60 kilomètres au nord de la métropole biélorusse de Brest, dans le sud du pays. Derrière le trou d’environ quatre mètres de large, qui semble avoir été creusé dans les barbelés à l’aide de panneaux d’aggloméré, se tiennent des soldats du régime de Loukachenko lourdement armés et encagoulés. L’un d’eux éblouit les Polonais avec un flash.

Une autre photo montre un autre trou près de la ville polonaise de Mielnik, à environ 200 kilomètres au sud du poste frontière de Kuznica, qui était encore au centre des affrontements la semaine dernière. Ici, la clôture frontalière a apparemment été franchie à l’aide d’une échelle construite en bois.

BILD

Maintenant dans la région de Suwałki. L’équipe de nuit effectuait des patrouilles.



20/11/2021

La Pologne affirme que la Biélorussie a changé de tactique sur la crise frontalière

La Pologne a déclaré que le Belarus avait changé de tactique dans la crise frontalière en dirigeant désormais de plus petits groupes de personnes vers de multiples points le long de la frontière orientale de l’Union européenne.

Malgré les signes d’apaisement de la crise, le ministre de la défense, Mariusz Błaszczak, a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’épreuve de force à la frontière se poursuive pendant un certain temps. Les gardes-frontières polonais ont signalé de nouvelles tentatives de franchissement par plusieurs groupes composés pour la plupart de dizaines de personnes, bien qu’il y ait eu une foule de 200 personnes lançant des pierres et utilisant des gaz lacrymogènes.

Nous devons nous préparer au fait que ce problème va se poursuivre pendant des mois. Je n’ai aucun doute sur le fait que ce sera le cas“, a déclaré Błaszczak à la station de radio commerciale RMF FM. Un camp déserté à la frontière biélorusse-polonaise, dans la région de Grodno. Le Bélarus affirme que les camps situés à la frontière polonaise ont été vidés de leurs occupants. “Une nouvelle méthode a été adoptée par les migrants et les services biélorusses … De plus petits groupes de personnes tentent de franchir la frontière en de nombreux endroits“, a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’“il ne fait aucun doute que ces attaques sont dirigées par les services biélorusses“.

The Guardian


Le président du Belarus, M. Loukachenko, s’adresse à la BBC : « Nous avons peut-être aidé des migrants à entrer dans l’UE »

« C’est parfaitement possible. Absolument possible »

Dans une interview exclusive à la chaîne de télévision BBC ce vendredi, le président biélorusse Alexander Lukashenko admet qu’il est “possible” que ses forces aient aidé des migrants à entrer en Pologne. Mais il nie les avoir invités.

“Nous sommes des Slaves. Nous avons des cœurs. Nos troupes savent que les migrants vont en Allemagne, explique-t-il au journaliste anglais. Peut-être que quelqu’un les a aidés. Je ne me pencherai même pas là-dessus”

Contre les accusations de l’Union européenne, “je leur ai dit [à l’UE] que je n’allais pas détenir de migrants à la frontière, les retenir à la frontière, et s’ils continuent à venir à partir de maintenant, je ne les arrêterai toujours pas, car ils ne viennent pas dans mon pays, ils vont dans le vôtre”, déclare le président biélorusse avant d’ajouter : “Mais je ne les ai pas invités ici. Et pour être honnête, je ne veux pas qu’ils passent par la Biélorussie.”

LCI / BBC


19/11/2021

Kiev prêt à tirer si les migrants de la Biélorussie viennent en Ukraine

Kiev a mis en garde les migrants qui tenteraient de traverser sa frontière depuis la Biélorussie pour ensuite rejoindre l’UE, menaçant de les repousser par tous les moyens possibles, même les armes à feu. 

“Si la vie et la santé des garde-frontières sont menacées, nous ferons usage de tous les moyens de protection mis à notre disposition par la loi, y compris les armes à feu”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Denys Monastyrsky, s’exprimant devant le Parlement.

Le Figaro


Alors que plus de 400 migrants ont été rapatriés en Irak jeudi, ceux toujours bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne ont été relogés dans un centre logistique situé à proximité, selon les gardes-frontières biélorusses.

Les migrants d’un camp de fortune ayant été occupé par jusqu’à quelque 2.000 personnes au Bélarus à la frontière avec la Pologne ont été relogés dans un centre logistique à proximité, ont indiqué jeudi soir les gardes-frontière bélarusses. 

D’après l’agence de presse biélorusse Belta, des migrants qui s’abritaient dans ces camps de fortune érigés dans la forêt ont été emmenés vers un hangar un peu plus éloigné de la frontière.

Un porte-parole des douaniers polonais cité par Reuters a confirmé que ces camps avaient été évacués : « Ces camps sont désormais vides, les migrants ont été le plus probablement emmenés vers le centre de logistique et de transport qui n’est pas loin du poste frontière de Bruzgi. Il n’y avait pas d’autres camps de ce type […] mais il y a eu des groupes qui apparaissaient à d’autres endroits pour tenter de franchir la frontière. Nous allons voir ce qui se passe dans les prochaines heures. […] Il y a encore des gens par là, mais ça se vide clairement. »

Des photographies du camp semblant abandonné ont été diffusées. Les gardes-frontières polonais ont confirmé l’évacuation du camp, installé dans une zone boisée non loin du poste frontalier de Brouzgui, où, mardi, des centaines de migrants ont fait face à des tirs de canons à eau et de gaz lacrymogènes des forces polonaises.

LCI / RFI / Le Temps


18/11/2021

La porte-parole du chef de l’Etat bélarusse assure qu’Angela Merkel allait négocier avec l’UE un « corridor humanitaire » pour évacuer 2000 migrants en Allemagne

Natalia Eïsmont / Alexandre Loukachenko

Environ 7000 migrants se trouvent actuellement au Bélarus, dont quelque 2000 à la frontière avec la Pologne, a affirmé jeudi la présidence du Bélarus.

La porte-parole du chef de l’Etat bélarusse, Natalia Eïsmont a affirmé que Minsk allait oeuvrer au rapatriement de 5000 migrants, assurant que la chancelière allemande Angela Merkel allait négocier avec l’Union européenne un « corridor humanitaire » pour évacuer les 2000 restants en Allemagne, une affirmation que Berlin n’avait pas commentée dans l’immédiat.

ICI


« Je vais rentrer chez moi, comme tous ceux qui sont ici », confie un Irakien. Les départs reposent sur le volontariat.

Les 431 clandestins irakiens vont pouvoir être rapatriés. « L’Irak effectuera un premier vol pour ceux qui souhaitent rentrer volontairement le 18 de ce mois » depuis la Biélorussie, avait déclaré Ahmed al-Sahaf, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, à la télévision publique irakienne dans la nuit de dimanche à lundi. Néanmoins ce premier départ repose sur le volontariat. Auprès d’Associated Press, un clandestin confiait, désabusé, «oui, je vais rentrer chez moi comme tous ceux qui sont ici».

Un autre raconte qu’il n’a pu franchir les barbelés érigés par le gouvernement polonais à la frontière biélorusse : «mes doigts n’ont pas pu, il faisait trop froid. Je suis ici pour l’instant, je ne sais pas où j’irai ensuite». Un troisième explique vouloir rentrer dans son pays parce qu’il y a «trop de problèmes en Pologne». Ces Irakiens sont principalement originaires du Kurdistan irakien et campent à la frontière avec la Pologne qui les refoule et a annoncé la construction d’un mur pour empêcher les franchissements.

[…]

Le Figaro


Pologne : une centaine de migrants arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi à la frontière avec la Biélorussie

Des migrants se rassemblent dans un camp près du poste de contrôle de Bruzgi – Kuznica, à la frontière biélorusse-polonaise, dans la région de Grodno, au Bélarus, le 18 novembre 2021. Maxim Guchek/BelTA/Handout via REUTERS

« Un groupe d’environ cent migrants a été arrêté par les services polonais », a indiqué le ministère, accusant les Bélarusses d’avoir « forcé les migrants à jeter des pierres sur les soldats polonais afin de détourner leur attention ». « La tentative de franchir la frontière a eu lieu à quelques centaines de mètres de là », près du village de Dubicze Cerkiewne, a souligné le ministère polonais de la Défense.

Une vidéo diffusée par le ministère de la Défense montre des soldats polonais entourant un groupe important de migrants accroupis par terre la nuit dans une forêt près d’une barrière de fils de fer barbelés.

Le Parisien


17/11/2021

Biélorussie : L’UE alloue 700.000€ d’aide humanitaire aux personnes vulnérables bloquées à la frontière (Source)


Un secrétaire d’État polonais répond à Clément Beaune : “Si vous ne voulez pas financer notre mur, envoyez des avions et prenez les migrants ! Ils veulent aller en France, pas en Pologne. Montrez-leur votre humanité” (Source)


16/11/2021

L’Irak va rapatrier jeudi – « sur la base du volontariat » – au moins 200 de ses ressortissants coincés à la frontière entre le Bélarus et la Pologne, où se déroule une crise migratoire, a indiqué un porte-parole de l’ambassade irakienne à Moscou (AFP)


Nos soldats et nos officiers ont parfaitement fait le travail. La première vague d’attaques à la frontière s’est arrêtée. Merci pour votre service et vos actions efficaces. (Porte-parole du ministre de la Défense)


Un policier polonais a été grièvement blessé, vraisemblablement victime d’une fracture du crâne, dans des heurts à la frontière durant lesquels les forces de sécurité ont tiré du gaz lacrymogène sur des migrants jetant des pierres, a annoncé mardi 16 novembre la police.

France Info


Alexandre Loukachenko (Président Biélorusse), selon des propos rapportés par l’agence de presse étatique biélorusse Belta : « Il ne faut pas que ce problème devienne une confrontation ardente », à propos de la crise migratoire à la frontière avec la Pologne, qu’il est accusé d’avoir orchestrée, ne dégénère en confrontation avec ses voisins européens.

[…]

« Je ne vois pas pourquoi on déploie des avions, des hélicoptères et des chars contre des réfugiés », a encore dit Alexandre Loukachenko, qui affirme que la Pologne a déployé « 20 000 militaires avec l’aviation et des blindés » à sa frontière.

[…]


Les États membres ont dit lundi élaborer de nouvelles mesures punitives contre le régime de Minsk, mais en parallèle, la chancelière allemande Angela Merkel s’est entretenue avec Alexandre Loukachenko, un succès pour celui dont les Européens n’ont pas reconnu la réélection décriée en août 2020.

« Qu’ils le fassent, nous n’avons rien contre »

« Au lieu de chercher une solution avec la partie polonaise, l’UE met fin à des projets de coopération transfrontalière », a dit le chef de l’État biélorusse. « En plus, ils nous menacent de nouvelles sanctions, de bâtir un mur de cinq mètres de haut. » « S’ils n’ont rien d’autre à faire, qu’ils le fassent, nous n’avons rien contre », a-t-il ironisé.

Le Parisien


Les forces de sécurité polonaises ont fait usage de gaz lacrymogène contre des migrants qui jetaient des pierres, dans le village de Kuznica à la frontière avec le Bélarus

AFP

Tous ceux qui jettent des pierres ou d’autres objets sur les gardes-frontières polonais se cachent le visage. C’est ce qui s’est passé au poste de contrôle de Bruzgi, du côté biélorusse. C’est le poste de contrôle officiel qui, en théorie, doit être protégé par des gardes biélorusses. Qui ne sont pas là. Les forces de sécurité biélorusses sont juste derrière les migrants. Mais ils ne réagissent pas. Les gardes-frontières polonais disent que les Biélorusses coordonnent les migrants. (Source)


Des migrants démantèlent la clôture frontalière. Fait intéressant, les agents de sécurité biélorusses armés, qui avaient l’habitude d’accompagner les migrants en masse, se sont volatilisés à ce moment-là.


15/11/2021

Le gouvernement irakien a annoncé l’organisation jeudi d’un premier vol de rapatriement de migrants irakiens coincés à la frontière entre le Bélarus et la Pologne “sur la base du volontariat

AFP


Emmanuel Macron a exprimé à Vladimir Poutine “notre préoccupation forte et notre volonté de défendre l’intégralité territoriale de l’Ukraine”, a indiqué la présidence française lundi soir, en réaction au déploiement de troupes russes à la frontière ukrainienne.

Durant cet entretien de 1h45, le président russe s’est borné à réitérer, selon l’Elysée, “l’analyse qu’il porte souvent sur le fait que la négociation serait mise en difficulté du fait des autorités ukrainiennes”, alors que l’Allemagne a exhorté lundi la Russie à “faire preuve de retenue”.

Emmanuel Macron et Vladimir Poutine “se sont mis d’accord sur une “désescalade” de la crise migratoire à la frontière entre le Bélarus et la Pologne, a annoncé l’Élysée, à l’issue d’un appel d’1h45 entre les présidents français et russe

Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko et la chancelière allemande Angela Merkel se sont également entretenus ce lundi au téléphone de la crise migratoire à la frontière polonaise, a rapporté l’agence de presse étatique bélarusse

AFP


Quand on fait à la fois des exercices militaires, que l’on montre que l’on a une stratégie hybride, cela veut dire que l’on est en phase d’attaque. Et oui en Pologne ils craignent que cela dérape“.


Crise des migrants en Biélorussie : « Moscou veut profiter de toutes les failles de l’UE (..) et Poutine sait que la crise migratoire génère des réactions contre les valeurs européennes, avec notamment l’idée d’un mur aux frontières de la Pologne » (Guillaume Klossa)


Biélorussie : un groupe d’une soixantaine de migrants attaque la frontière polonaise aux cris d’«Allah Akbar»

La Pologne va commencer à construire son mur de 100 km de long à la frontière biélorusse en décembre


Des milliers de migrants clandestins tentent de prendre d’assaut la frontière polonaise à partir du Bélarus pour entrer dans l’UE.

Le camp où se trouvaient les migrants jusqu’à présent est déjà vide. Les gens qui s’y trouvaient se sont déplacés vers le poste frontière. La marche des migrants s’est déroulée sous le contrôle des services biélorusses. (ministère de la Défense nationale polonais)

Les migrants se comportent de manière pacifique, ils commencent à planter des tentes juste au passage de la frontière. Beaucoup de journalistes sur place.

Environ 3.500 migrants se trouvent actuellement au checkpoint de Bruzgi/ Kuznica, selon la police polonaise.


14/11/2021

Un peu plus tard dans la journée, la police polonaise a déclaré sur Twitter que cinquante migrants ont traversé samedi la frontière, fortement gardée, de l’Union européenne (UE) et de l’OTAN, près du village de Starzyna. Ils ont tous été arrêtés par la suite, ont déclaré les gardes-frontières, ajoutant qu’ils remarquent qu’« une plus grande tentative de franchir la frontière aujourd’hui » se dessine.

Le Monde

Ils ont été reconduits à la frontière polonaise.

France 24


13/11/2021

« Hier soir, les soldats biélorusses ont commencé à détruire la clôture frontalière. Les gardes-frontières polonais ont été aveuglés par des rayons laser et une lumière clignotante. La partie biélorusse a donné du gaz lacrymogène aux migrants pour les utiliser contre les policiers polonais » (Source : PL border guards)


Ce matin, quelques migrants tentent de traverser la frontière du Bélarus avec la Lituanie, marchant dans les marais.


« C’est une vengeance de Loukachenko contre les valeurs européennes. Mais il ne faut pas diviser ce problème : d’abord il faut régler cette dictature et il n’y aura plus de crise (migratoire) à la frontière »


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Dans les états-majors militaires, on surveillait le cyber, la désinformation ou encore la prédation économique, comme autant de nouveaux terrains de conflits dit «hybrides». On regardait aussi la manipulation des flux migratoires à des fins de déstabilisation. Vendredi, l’Otan a condamné les «actions hybrides» de la Biélorussie qui instrumentalise des «flux d’immigration irrégulière». Quelques jours auparavant, le gouvernement polonais avait qualifié la crise «d’attaque hybride». Le terme a été repris par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Les mots sont posés. Mais ils contiennent leur part de piège.

«Dans le cas de la Biélorussie, il ne s’agit pas d’une guerre hybride mais d’une arsenalisation des politiques migratoires», souligne Elie Tenenbaum. «Du point de vue de Minsk et de Moscou, il s’agit aussi d’une réponse du berger à la bergère: pour la Russie, les premiers à avoir déployé des mesures hybrides, ce sont les Occidentaux, avec les politiques de sanctions ou le soutien à des ONG», ajoute le chercheur. Souvent citée, la doctrine Gerasimov, en Russie, ne théorise effectivement pas la guerre hybride mais se veut une réponse à la guerre «non linéaire» des Occidentaux.

Qualifier les menaces hybrides pour sortir de l’ambiguïté relève d’une décision politique. Cette incertitude rend la riposte difficile tout comme elle fait peser un risque d’escalade sur fond de malentendu. Au sein de l’Otan, une frange des pays de l’est de l’Europe milite pour que les «attaques hybrides» soient intégrées dans la liste des attaques susceptibles de déclencher une réaction collective. «L’Otan est prête, sur décision du Conseil, à aider un allié à n’importe quelle étape d’une campagne hybride menée contre lui», ont écrit les chefs d’État et de gouvernement de l’Alliance dans le communiqué final du dernier sommet à Bruxelles en septembre. «Dans des cas relevant de la guerre hybride, le Conseil pourrait décider d’invoquer l’article 5 du traité de Washington, comme pour une attaque armée», ajoutait-on. Les mots employés sont importants.

Le Figaro


12/11/2021

La Biélorussie a prévenu vendredi qu’elle «riposterait sévèrement» à toute attaque la visant, dénonçant le déploiement d’importants effectifs militaires par la Pologne à la frontière polono-biélorusse, en pleine crise migratoire. «Il semble que nos voisins à l’Occident, notamment, la Pologne (…), soient prêts à déclencher un conflit dans lequel ils aimeraient entraîner l’Europe», a déclaré le ministre biélorusse de la Défense, Viktor Khrenine, dans un message vidéo. «Les forces armées de la Biélorussie sont prêtes à riposter sévèrement à toute attaque», a-t-il prévenu.

Le Figaro


Réactions en Pologne : « Nous avons peur pour nos familles. Les migrants sont dangereux. Ils veulent vivre avec nos aides sociales (…) Les Polonais sont prêts à se battre »


Les Royal Engineers britanniques participeront au renforcement de la clôture à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, selon le ministre polonais de la défense : “La reconnaissance avant le soutien des troupes de génie britanniques a commencé. Nos soldats coopéreront au renforcement de la clôture à la frontière entre la Pologne et le Bélarus. Une fois la reconnaissance terminée, nous vous informerons des détails.

Ministre polonais de la Défense nationale

Le Corps of Royal Engineers (« Corps des ingénieurs royaux »), généralement appelé Royal Engineers (« Ingénieurs Royaux »), et communément connu comme « Sapeurs » (Sappers en anglais), est l’un des corps d’appui de la British Army. Celui-ci s’occupe du génie de combat : génie militaire, ingénierie et aides techniques diverses aux forces armées britanniques. (Wikipedia)


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Iraqi Airways


La Turquie n’autorise plus les citoyens de plusieurs États arabes à se rendre au Belarus depuis son territoire. Les personnes possédant des passeports syriens, irakiens et yéménites ne seront plus autorisées à acheter des billets ou à embarquer sur des vols jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’autorité de l’aviation civile turque.

L’UE avait précédemment menacé de sanctions les compagnies aériennes transportant des migrants vers le Belarus dans l’intention d’entrer illégalement dans l’UE. Selon un fonctionnaire de l’UE, les billets aller simple ne seront plus vendus non plus pour les vols entre la Turquie et Minsk. La compagnie aérienne nationale biélorusse Belavia ne pourra plus utiliser le réseau Moyen-Orient de Turkish Airlines pour acheminer les voyageurs vers Minsk via Istanbul, a-t-elle ajouté.

Turkish Airlines avait nié ces accusations. Toutefois, la compagnie aérienne aurait maintenant été menacée de sanctions de l’UE si elle n’avait pas participé à la lutte contre l’immigration clandestine. Par exemple, elle aurait pu être interdite de voler vers l’UE.
Belavia a également informé sur son site web que les citoyens des trois pays ne seraient plus autorisés à monter à bord de ses avions, conformément à une décision des autorités turques. Les passagers concernés par l’interdiction peuvent retourner leurs billets au point de vente et se faire rembourser.

[…]

Tagasschau / Le Point


J’ai pris un avion d’Istanbul à Minsk rempli d’hommes, de femmes et d’enfants irakiens, tous désespérés d’atteindre la frontière polonaise et de s’installer en Europe. “Je n’ai pas le choix, la vie est sans espoir chez moi. Je suis prêt pour la traversée“, m’a dit Zoran.

Ce qui m’a vraiment frappé, c’est à quel point le personnel de Belavia et les fonctionnaires biélorusses étaient préparés à l’arrivée des migrants irakiens, qui étaient beaucoup plus nombreux que les autres passagers. Tant à l’enregistrement que plus tard au contrôle frontalier à Minsk, une ligne séparée a été créée pour les Irakiens.

Si la plupart des migrants à qui j’ai parlé dans l’avion étaient ravis d’être arrivés au Bélarus, pour certains, la réalité du voyage à venir a rapidement commencé à se faire sentir. “Maintenant, je suis très hésitant, je suis confus, je ne sais pas si je dois aller à la frontière“, m’a envoyé un texto le lendemain par l’une des personnes que j’ai rencontrées.

Il semble que ce soit l’un des derniers avions d’Istanbul que les migrants ont pu prendre pour se rendre à Minsk. Ce matin, Belavia a annoncé que les Irakiens, les Syriens et les Yéménites seront interdits sur les vols Turquie-Belarus.

The Moscow Times



Au matin du 12 novembre, des clandestins se trouvaient toujours à la frontière polono-biélorusse :

gpk.gov.by


Milliers de clandestins à la frontière polono-biélorusse :

– Julien Odoul (RN) : « Non, on ne les laisse pas mourir de froid »

– Géraldine Woessner (Le Point) : « Ce sont les Biélorusses qui les laissent mourir de froid »


10/11/2021

Président du Conseil des ministres polonais : « Nous défendons non seulement la frontière polono-biélorusse aujourd’hui, nous défendons le flanc oriental de l’UE. Je suis heureux qu’aujourd’hui l’ensemble de l’Union européenne parle d’une seule voix. L’ensemble de l’OTAN parle également d’une seule voix. »

Source


Bruxelles a indiqué mardi surveiller vingt pays, dont la Russie, pour leur possible rôle dans l’acheminement de migrants vers le Bélarus, pays accusé par l’Union européenne d’orchestrer un afflux à ses frontières extérieures.

L’UE a aussi entrepris des démarches auprès de treize autres pays où des vols pour le transport des migrants au Bélarus ont participé à leur “instrumentalisation“.

Interrogé lors d’un point de presse sur des accusations d’implication de Moscou, Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a indiqué que “la Russie est parmi les pays où nous observons la situation avec beaucoup d’attention“. “C’est dans notre radar, et nous évaluons les informations et les données que nous avons sur les vols de la Russie et sur la possible implication de la Russie dans cette situation“, a poursuivi le porte-parole.

L’UE accuse Minsk, un allié de Moscou, d’organiser depuis juin des vols pour faciliter le transit de migrants depuis le Bélarus vers l’UE, ces derniers se retrouvant bloqués aux frontières de la Lituanie, de la Lettonie et de la Pologne. Bruxelles dénonce une “attaque hybride” par le régime d’Alexandre Loukachenko pour se venger des sanctions imposées par l’UE à la suite de la répression de l’opposition dans ce pays.  L’UE a précisé surveiller la situation dans vingt pays qui sont, outre la Russie, l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Azerbaïdjan, la Côte d’Ivoire, l’Inde, l’Iran, le Kazakhstan, la Libye, le Maroc, le Nigeria, l’Ouzbékistan, le Qatar, le Sénégal, la Somalie, le Sri Lanka, la Syrie, la Tunisie, le Venezuela, le Yémen.

L’UE s’intéresse en particulier à la fréquence des vols organisés depuis ces pays, et à leur taux d’occupation. Bruxelles a en outre établi des contacts avec treize pays où des “abus” ont été constatés, où des vols ont servi à “l’instrumentalisation des migrants”, a précisé Peter Stano.

Ces démarches visent à empêcher que les ressortissants de ces pays ne se rendent au Bélarus avec l’espoir d’entrer dans l’Union européenne. Il s’agit du Cameroun, du Congo, de la République démocratique du Congo, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Irak, la Jordanie, la Géorgie, la Guinée, le Liban, le Pakistan, le Tadjikistan et la Turquie.

Le porte-parole a indiqué que le régime d’Alexandre Loukachenko “attirait” ces migrants à travers notamment ses consulats et ambassades, en leur délivrant des visas et en organisant ensuite leur transport jusqu’à la frontière avec l’UE. 

Le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, doit se rendre dans les prochains jours dans plusieurs de ces pays d’origine et de transit pour les alerter sur les agissements de Minsk.

L’UE envisage l’adoption de nouvelles sanctions contre Minsk. La présidente de la Commission Ursula von der Leyen a indiqué que l’UE examinait aussi comment sanctionner les compagnies aériennes participant à l’acheminement de ces migrants au Bélarus.

AFP


09/11/2021

Le 10 novembre, le Premier ministre Mateusz Morawiecki rencontrera le président du Conseil européen Charles Michel. Le sujet de la réunion sera notamment la situation à la frontière entre la Pologne et le Bélarus. Cette réunion s’inscrit dans le cadre des consultations menées par la Pologne avec les États membres et les institutions de l’UE dans le contexte de la menace hybride émanant du Belarus.

Réunions avec les alliés

Le 8 novembre, une vidéoconférence a eu lieu entre le chef du gouvernement polonais et le Premier ministre letton : Kriszjanis Karinsz et le Premier ministre lituanien : Ingrida Szimonyte sur la situation à la frontière.

Après la discussion avec les premiers ministres de Pologne, de Lituanie et de Lettonie, la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé dans un communiqué les États membres à approuver enfin un système étendu de sanctions contre les autorités biélorusses responsables de cette attaque hybride.

Appel au respect du droit international

Depuis lundi 8 novembre, plusieurs centaines de migrants se sont rassemblés à la frontière polono-biélorusse pour tenter de franchir par la force la frontière orientale de la Pologne, qui est aussi la frontière orientale de l’Union européenne. Il s’agit d’une nouvelle itération de la guerre hybride moderne, qui exploite les civils.

Suite aux événements survenus à la frontière polonaise, le président du Conseil européen Charles Michel a appelé les autorités biélorusses à respecter le droit international et a souligné que l’UE n’accepterait aucune tentative d’instrumentalisation des migrants à des fins politiques.

Porte-parole du gouvernement Piotr Müller


La situation est tendue non seulement à la frontière mais aussi au centre de Minsk (Biélorussie). Toute une foule de migrants clandestins s’est rassemblée près du camp improvisé d’immigrés clandestins du centre commercial Galleria.


Un briefing pour les hommes – migrants avec un propagandiste biélorusse. Rien ne se passe à la frontière sans la participation et l’approbation des services biélorusses. (Forces de défense territoriale polonaises)


Des migrants passent la nuit dans les souterrains à Minsk au Bélarus. Ils viennent dans le pays avec les visas « touristiques » , ensuite accompagnés jusqu’à la frontière avec l’UE. Certains paient plusieurs milliers d’euros pour rejoindre l’Europe.


Le Premier ministre polonais à la frontière avec le Bélarus : « Les soldats, policiers, gardes-frontières et services spéciaux veillent à la sécurité des Polonaises et des Polonais »

« Soldats, officiers, merci beaucoup, merci pour votre service, merci pour ce que vous faites. La souveraineté d’un pays se mesure à sa capacité à défendre ses frontières. Ce que j’ai vu ici il y a un instant – j’ai reçu des rapports du ministre, des généraux et des colonels – est un service très professionnel, une opération très bien organisée. Une action très bien organisée à tous les niveaux. »

Gouvernement Polonais


Migrants : la Pologne envoie des renforts à la frontière avec le Bélarus


08/11/2021

L’OTAN a jugé lundi « inacceptable » la manière dont la Biélorussie « utilise » la question migratoire, après l’afflux de migrants à la frontière de la Pologne, membre de l’Union européenne et de l’Alliance atlantique.

« L’utilisation des migrants par le régime (du président biélorusse Alexander) Loukachenko comme tactique hybride est inacceptable », a estimé dans un communiqué un responsable de l’OTAN, disant s’inquiéter de cette situation.

« Nous sommes préoccupés par la récente escalade à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Nous appelons la Biélorussie à se conformer au droit international », ajoute-t-il.

Selon ce responsable, l’OTAN va veiller à la sécurité de ses membres et son secrétaire général Jens Stoltenberg continuer de suivre de près la situation, « qui exerce une pression » sur trois pays alliés : Lituanie, Lettonie et Pologne.

La Presse


Un camp de migrants s’installe à la frontière entre le Bélarus et la Pologne, côté Biélorusse :

Les services du ministère de l’Intérieur et de l’Administration et des militaires ont réussi à stopper la première tentative massive de franchissement de la frontière. Actuellement, des migrants ont installé un camp dans la région de Kuźnica. Ils sont gardés par les services biélorusses.

Ministère de la Défense nationale polonais


Cet après-midi des migrants clandestins venant de Biélorussie ont coupé des arbres afin d’abattre les clôtures et barbelés à la frontière avec la Pologne :


Porte-parole du gouvernement polonais :

Il y a environ 3 à 4 000 personnes clandestins aux frontières polonaises, et une dizaine de milliers de clandestins sur tout le territoire de la Biélorussie qui sont prêts à franchir la frontière polonaise. Nos services informent que des transports en provenance des pays arabes sont toujours organisés en Biélorussie et que ces personnes tenteront de traverser la frontière. À l’heure actuelle, la frontière est gardée par une dizaine de milliers de personnes de nos services. Nous renforcerons la sécurité en particulier dans les lieux exposés aux attaques.

Les documents montrent qu’il s’agit d’une action organisée menée par des personnes associées aux services biélorusses. Le Premier ministre tiendra à 18h30 une interview vidéo avec les premiers ministres de Lituanie et de Lettonie, qui sont également exposés aux attaques de la Biélorussie.

Président polonais :

Nous nous attendons à ce que les attaques à la frontière s’intensifient dans les prochaines heures. Le président envisage de convoquer le Conseil national de sécurité.


La Pologne a dénoncé aujourd’hui la tentative de centaines de migrants de franchir sa frontière avec le Belarus, limite orientale de l’Union européenne, l’Otan jugeant l’utilisation des migrants par Minsk de tactique “inacceptable”.

Bruxelles accuse le président bélarusse Loukachenko d’avoir orchestré l’arrivée de cette vague de migrants et de réfugiés en direction du territoire de l’UE, en représailles aux sanctions imposées à la suite d’une répression brutale de l’opposition biélorusse.

AFP


Communiqué en français du gouvernement polonais :

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Gouvernement Polonais


Les migrants irakiens scandant “allemand, allemand” en anglais à la frontière polono-biélorusse :

Une bataille a lieu actuellement près de Kuźnice (Pologne). Les gardes-frontières, la police et l’armée polonaise défendent notre frontière contre une attaque de migrants inspirée et préparée par Loukachenko. N’oubliez pas que les services polonais nous défendent, mais ils ont besoin de notre soutien.

Maciej Wąsik – Adjoint au ministère de l’Intérieur polonais


Une réunion de crise est en cours à Varsovie (Pologne), le Président ainsi que le Premier Ministre sur place, en rapport avec la situation à la frontière polono-biélorusse.

Selon le quotidien allemand BILD, les autocrates Vladimir Poutine (Russie) et Recep Tayyip Erdogan (Turquie) soutiennent Loukachenko dans son attaque contre l’UE.

Les autorités de sécurité allemandes voient les dirigeants Poutine et Erdogan derrière une partie des vols de contrebande vers Minsk (Biélorusse) : “Aeroflot et Turkish Airlines jouent les rôles principaux“.

Plus de 6.000 réfugiés sont arrivés en Allemagne via la Biélorussie au cours des six dernières semaines. Les passeurs utilisent un plan de vol soutenu par deux hommes puissants. La procédure : le dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko envoie délibérément des migrants dans son pays afin de les faire entrer clandestinement en Pologne et en Lituanie. Son objectif est de se venger des sanctions de l’UE contre son régime.

BILD


La tension monte à la frontière polonaise avec le Bélarus. Les migrants détruisent des barrières barbelées ; les gardes-frontières polonais utilisent le gaz lacrymogène.


Plusieurs centaines de migrants marchent marchent vers la frontière du Bélarus avec l’UE. Il semble que la situation pourrait dégénérer vite. Le ministère de l’intérieur polonais : « La police et l’armée déployées » à la frontière avec le Bélarus.

Checkpoint Bruzgi (Biélorussie) – Kuznica (Pologne) : une foule énorme s’approche de la frontière, accompagnée par des gardes et forces spéciales armées du régime de Loukachenko.

La forêt près de la frontière avec la Pologne à Bruzgi : des tentes et des centaines de gens désespérés, utilisés par Loukachenko et jetés ensuite à la frontière européenne.

Près du checkpoint, plusieurs centaines de migrants restent toujours de côté du Bélarus. Opération complètement instrumentalisée et organisée par le régime, qui se dit « au courant » de la situation.

Les gardes-frontière bélarusse armés repoussent les migrants vers la forêt. De l’autre côté, la Pologne se prépare pour la « plus grande tentative d’invasion illégale » depuis des mois.

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