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Une proportion importante des livreurs de repas à Bruxelles sont aujourd’hui des sans-papiers “travaillant” dans des conditions déplorables, rapporte Le Soir lundi à l’issue d’une enquête. Le quotidien met en lumière un “marché” du faux compte sur les  plateformes de livraison Uber Eats ou Deliveroo répondant aux lois de l’offre et de la demande.

Le quotidien a interviewé plusieurs dizaines de livreurs à vélo dans les rues de la capitale ces dernières semaines – tous des jeunes  hommes entre 18 et 30 ans -, qui viennent généralement d’Afrique du Nord et de l’Ouest, mais aussi d’Amérique du Sud, du Pakistan, de Syrie et d’Afghanistan. Ils ne parlent pas toujours français, néerlandais, anglais ou espagnol. Une bonne moitié de ceux interrogés confient “ne pas avoir de papiers” et utiliser un “faux” compte Uber Eats ou Deliveroo pour subvenir à leurs besoins. […]

Dans une réaction, Deliveroo fait savoir que le postulat selon lequel la majorité des coursiers seraient des sans-papiers est issu d’une citation d’une des personnes dans l’article du Soir, n’est nullement prouvé et ne correspond en tout cas pas du tout à la réalité du terrain observée.

La plateforme affirme avoir une politique de tolérance zéro envers des agissements illégaux et assure qu’elle cesserait de travailler avec un coursier qui se ferait remplacer par une personne en infraction avec la législation belge du travail et ne disposant pas des documents requis pour travailler en Belgique. […]

Le Soir


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