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«C’est une forme de terrorisme intellectuel. Je n’ai pas la place pour mes opinions.» Mathis, en master droit public à Paris-I, supporte mal la censure qu’imposent certains étudiants militants porteurs de la culture «woke». Comme lui, de nombreux jeunes considèrent que l’université n’est plus le lieu privilégié du débat. Depuis que les défenseurs de cette idéologie imposent un discours indigéniste, racialiste et décolonial, les polémiques se sont multipliées. […]

«Dès que l’on n’est pas d’accord, on se fait accuser d’homophobie ou de racisme», témoigne Mathis, engagé à l’UNI, syndicat étudiant de droite. Selon lui, le discours woke, majoritairement porté par les associations et syndicats étudiants «très marqués à gauche», a saturé l’espace universitaire. «Ils imposent leur vision.» Et ceux qui ne la partagent pas sont écartés, malmenés par des jeunes qui suivent une «logique de meute».

Mathys Dupuis, étudiant en histoire à Sorbonne Université et président de l’association «Dernier Espoir» , en sait quelque chose. «Quand on est militant laïque et sans cesse menacé, on a beaucoup de choses à dire sur la culture woke…», souffle-t-il. Parce qu’il est ouvertement pour la critique des religions, le jeune homme essuie régulièrement les remarques acerbes de ses camarades. […]

Si aujourd’hui Morgane ose petit à petit hausser le ton, ce n’était pas le cas il y a quelques années quand elle est arrivée à Sciences Po: «Il y a un phénomène de diabolisation des anti-wokes. Mais moi, je suis désolée, cela me choque de recevoir des mails de l’administration de Sciences Po en écriture inclusive. Il m’arrive aussi souvent de contourner les sujets féministes, avec lesquels je ne suis pas toujours d’accord, car je sais que mes interlocutrices vont me rabaisser». […]

L’article disponible en intégralité sur le Figaro Etudiant

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