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Dans un entretien au JDD, la candidate à la primaire de la droite propose d’élargir le délit d’intelligence avec l’ennemi et de «réactiver une politique d’expulsion en urgence absolue».

Faciliter l’expulsion des islamistes étrangers, élargissement du délit «d’intelligence avec l’ennemi»… : la patronne de la région Île-de-France candidate à la présidentielle, Valérie Pécresse, détaille une série de mesures pour «contrer la menace» islamiste dans un entretien au Journal du Dimanche .

Sur 22.000 personnes fichées pour radicalisation, «un quart sont étrangers» et «nous devons expulser tous ces étrangers qui présentent une menace pour l’ordre public en France», souligne notamment Valérie Pécresse. «Dans les années 1980, nous expulsions entre 1000 et 1500 personnes par an. Il faut absolument réactiver cette politique d’expulsion en urgence absolue pour menace de troubles à l’ordre public», ajoute-t-elle dans cet entretien.

À la veille de l’ouverture du procès des attentats du 13-Novembre 2015, Valérie Pécresse propose d’utiliser «une incrimination qui existe dans le Code pénal : l’intelligence avec l’ennemi», prévue pour temps de guerre, pour l’élargir «à la lutte antiterroriste». Cela permettrait, selon elle, «d’aider la justice à condamner ceux qui ont participé à des réunions avec des terroristes, liké sur les réseaux sociaux des sites ou fait l’apologie du terrorisme… Quand on est fiché par l’antiterrorisme, c’est sur la base de faits objectifs».

(…) Le Figaro

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