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Emmanuel Macron a appelé, ce dimanche depuis l’Irak où il est en déplacement, à “ne pas confondre le phénomène des migrations” avec “le risque terroriste“, dans le contexte de crise liée à la prise de pouvoir forcée des talibans le 15 août dernier.

Il y a parfois des liens, il y a des gens qui commettent le pire sur notre sol qui sont issus de l’immigration récente ou plus ancienne. Pour autant, je distingue ces deux notions de manière très claire”, a-t-il insisté.

Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir la présidente du Rassemblement national: “Le lien entre immigration et terrorisme n’est pas anecdotique comme semble le dire M. Macron“, a réagi Marine Le Pen sur Twitter dimanche soir. “La route migratoire qui s’ouvre doit être empêchée et des cités d’accueil ouvertes dans les pays frontaliers de l’Afghanistan: il en va de la sécurité de la France et de l’Europe“. […]

Je ne pense pas que la situation que nous allons vivre soit comparable à 2015, parce que l’Afghanistan n’est pas la Syrie et qu’il y a déjà eu de très forts mouvements“, a également déclaré Emmanuel Macron lors de ce nouvel entretien depuis l’Irak. “Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura plus de monde qui essaiera de venir en Europe, et donc ça crééra une pression sur nos capacités à accueillir“, a-t-il poursuivi.

Interrogé sur le risque d’attentats en France, Emmanuel Macron a répondu que “le risque zéro d’attentat n’existait pas en la matière“, soulignant néanmoins que les attentats perpétrés ces dernières années sur le territoire étaient “plutôt le fait d’individus isolés influencés par des contenus extérieurs mais pas de complots construits depuis l’extérieur”. “Je suis très prudent, tout peut arriver“, a-t-il toutefois noté, avant d’ajouter: “C’est pourquoi il nous faut toujours être dans la vigilance“.

BFMTV

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