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Alors que les expulsions sont à l’arrêt en raison du Covid, les hébergements sont débordés dans le secteur de Mantes. De nombreux mineurs isolés étrangers sont donc à la rue. Les policiers multiplient les procédures.

Le phénomène commence à lasser les policiers. Depuis plusieurs mois, les forces de l’ordre sont confrontées à une hausse des procédures liées aux jeunes migrants SDF dans les Yvelines. Jusqu’à présent, une délinquance itinérante était parfois associée à ces jeunes clandestins, mineurs, venus notamment du Maghreb.

Mais avec la crise sanitaire, leur présence a explosé et les structures d’hébergements, débordées, ne parviennent plus à les accueillir et les squats se multiplient. Il y a quelques jours, la police est ainsi venue évacuer un pavillon occupé illégalement par une petite bande à Mézières-sur-Seine, près de Mantes-la-Jolie. Mais, à peine vidée de ses occupants, la maison était « récupérée » par d’autres jeunes sans domicile fixe…

«On n’arrête pas, cela nous prend un temps fou»

Plus récemment, les forces de l’ordre sont intervenues près de la collégiale de Mantes-la-Jolie, là encore pour mettre fin à un squat. « On n’arrête pas, cela nous prend un temps fou et la réponse judiciaire ne suit pas toujours, souffle un policier des Yvelines. À Mantes-la-Jolie, un jeune a été arrêté neuf fois en trois mois. Il a été relâché systématiquement.»

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« Entre 17 ans et 18 ans et demi, c’est difficile d’être précis, abonde un enquêteur. Dans le doute, le parquet applique la loi et remet en liberté. Et si, par hasard, on démontre qu’ils sont majeurs, c’est le même problème. Les expulsions sont à l’arrêt en raison du Covid…»

À Mantes-la-Jolie, ils passent « inaperçus »

(…) Le Parisien

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