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À leur arrivée, il y avait des dizaines de caméras. En septembre 2015, les premiers réfugiés syriens et irakiens venus d’Allemagne étaient accueillis dans ce centre de loisirs de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise). Un an après nous avons voulu savoir ce qu’étaient devenus ces hommes, ces femmes et ces enfants qui avaient traversé l’Europe pour fuir la guerre.

Aujourd’hui, le centre de loisirs semble bien calme. L’hébergement des réfugiés n’était que provisoire. Comme prévu, trois mois après leur arrivée, ils sont partis. Tous sauf Rateb. Cet ingénieur syrien venu d’Alep a été embauché ici en CDD. Pour un salaire de 1.300 euros, il est technicien de maintenance. Cette famille irakienne a obtenu le statut de réfugié politique, mais la barrière de la langue reste un obstacle. Ils sont aujourd’hui logés temporairement par la mairie, moyennant un loyer de 300 euros. Sur la centaine de réfugiés, une quarantaine est restée à Cergy. La plupart se trouvent sur le campus.

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