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Dans cette bourgade du Tarn-et-Garonne, cette communauté représente 11% de la population. Une immigration dans le viseur de l’édile Romain Lopez, élu aux dernières élections municipales.

(;..) Maintenant que l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni leur ferment l’accès au marché saisonnier, les Bulgares se rabattent massivement sur l’Hexagone. De quoi fragmenter un peu plus la société française ? La balkanisation des rapports sociaux n’a pas attendu l’arrivée des Roms. Adepte d’un multiculturalisme apaisé, le président de l’association Agir pour Moissac, Mahjoub Ait Ali, concède que la ville “a gardé un aspect communautarisé. Chacun reste à sa place, nous comme les Français de souche. Nous n’avons pas changé nos prénoms, nos habitudes, notre manière de penser. Les nouveaux arrivants font toujours peur. C’était le cas, il y a quelques années, des Maghrébins. On l’a oublié.” 

(…) L’édile aime à afficher sa mansuétude à l’égard d’une autre minorité moissagaise : au risque de choquer une partie de la base du RN, il salue le civisme de ses administrés musulmans. “Je n’ai jamais vu d’incivilités, de tapage ou de regroupement devant une boucherie hallal”, claironne-t-il avant d’enfoncer le clou : “Des Moissagais musulmans me disent que les Roms bulgares qui s’installent dans certaines barres d’immeubles ne se mélangent pas et s’accaparent les jeux pour enfants.” Les responsables de la mosquée de Moissac n’ont jamais appelé à faire barrage au parti lepéniste. Tout en prenant leurs distances avec ce dernier, ils vantent le dynamisme et l’ancrage local du maire.  

(…) En privé, les officiers de gendarmerie soutiennent que la présence rom dissuade les petits voyous de se risquer au coeur de la cité uvale. 

L’Express

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