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Vendredi soir, Joe Biden s’est entretenu pour la première fois avec le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador. Les deux chefs d’Etat ont des avis divergents sur bien des dossiers mais une chose les réunit : une volonté d’apaisement sur la question migratoire. Les premiers engagements de Biden suscitent d’ailleurs de l’espoir chez beaucoup de migrants du continent, qui espèrent enfin atteindre le rêve américain.

Juan Carlos Valdés menait une vie d’entrepreneur plutôt prospère au Guatemala quand le racket des gangs l’a forcé à fermer boutique. Parti l’an dernier en direction des Etats-Unis, il s’est retrouvé bloqué de longs mois en chemin à cause du chaos orchestré au Mexique par le durcissement de la politique migratoire américaine.[…] Pour Juan Carlos l’arrivée au pouvoir de Biden change la donne. Dans quelques semaines à peine, il tentera sa chance à la frontière sud des Etats-Unis pour y demander l’asile en espérant que les admissions ne seront plus paralysées comme elles l’ont été sous Trump.

« Dans son discours d’investiture, Biden a promis un gouvernement pour tous. Il a promis de rendre leurs droits aux sans-papiers du pays, qui sont en réalité de la main d’œuvre à bas cout qui arrange tout le monde. Cela fait trente ans qu’il y a besoin d’une réforme migratoire. Nous, notre espoir, c’est que Biden concrétise son discours d’ouverture et nous prenne enfin en compte, nous les migrants. »

Depuis l’investiture de Biden, la construction du fameux mur de Trump a officiellement cessé. Le président s’est aussi engagé à soutenir un projet de loi visant à naturaliser quelque 700 000 jeunes immigrés sans papiers aux Etats-Unis.

msn/rfi

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