Fdesouche

Pour le patron des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris, davantage que les hommes politiques, ce sont leurs conseillers qui sont responsables. Cette crise du coronavirus en est la preuve, selon lui. Il est également maire de la Garenne-Colombes depuis 2001 (il a été réélu dimanche avec presque 76 % des voix), ancien député européen, président de la fédération LR des Hauts-de-Seine.

Malgré son ton calme et sa voix posée, on devine l’agacement. Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Pompidou, à Paris, est remonté contre les conseillers des hommes politiques. «On critique beaucoup les élus, mais on ne fait jamais la critique de l’entourage des hommes d’action». À son invitation, Olivier Véran, le ministre de la Santé, vient de visiter son unité ce dimanche. Revenu dans son bureau, il pose les bases du débat qui surgira après l’épidémie : «La vraie révolution qu’il faudra mener sera celle des conseillers. Ils doutent rarement, imposent leur vision monochrome, rédigent des rapports souvent identiques. Cette classe ne se remet jamais en cause, n’est jamais sanctionnée, bénéficie d’une totale impunité.».

Le propos est dur. Sévère, même, si on considère que le politique écoute ses conseillers sans être obligé de suivre leur avis. «L’homme politique doit bien évidemment avoir cette capacité de dire non. » […]

Le Figaro

http://www.fdesouche.com/1353969-sur-le-conseil-scientifique-au-lieu-dun-specialiste-des-pandemies-on-a-une-anthropologue-qui-a-travaille-sur-limpact-social-des-crises-covid2019-confinementjour9

Fdesouche sur les réseaux sociaux