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En octobre 1965 sortait en salles Mary Poppins, long-métrage de Disney dans lequel Julie Andrews interprète une nounou bien particulière. Drôle, touchant et entraînant grâce à ses musiques, le film est-il également raciste ? C’est ce qu’affirme Daniel Pollack-Pelzner, professeur d’anglais à l’université de l’Oregon, dans les colonnes du New York Times. L’homme va même plus loin, en affirmant que la scène des ramoneurs sur les toits de Londres est la pire de toutes puisqu’elle met en lumière des blackfaces – qui consiste à se colorer le corps pour se déguiser en une personne noire. Une pratique raciste, déplacée et héritée du passé colonial des États-Unis.

Pour prouver sa bonne foi, Daniel Pollack-Pelzner s’appui sur les nouvelles dont est inspiré le long-métrage. Dans Mary Poppins ouvre la porte (1943), une dame de ménage crie « ne me touche pas, noir sauvage » lorsqu’un ramoneur s’approche d’elle les mains couvertes de suie. Du racisme qu’il dit retrouver dans le film de 1964. […]

Vanity Fair

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