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Les quatre «grandes associations antiracistes» (Mrap, LDH, Licra, Sos Racisme) ont appelé vendredi François Hollande, lors d’une rencontre inédite à l’Elysée, à avoir «une parole forte» contre le racisme, ont rapporté les participants. < Il s’agissait de leur première rencontre commune avec le chef de l’Etat.

Cette réunion de travail a également été l’occasion de souligner que le mouvement antiraciste a besoin d’être soutenu : matériellement pour pouvoir réaliser des missions de grande ampleur, et dans le discours public en étant appuyé par une volonté politique affirmée et incarnée au plus haut sommet de l’Etat.

Ont aussi été abordées les questions d’actualité: droit de vote des étrangers aux élections locales, contrôles d’identité dit « au faciès », traitement des Roms et réforme des lois sur l’immigration.

«em>On a fait le constat d’un déficit de parole forte sur les questions d’égalité, de racisme et d’antisémitisme», a déclaré Pierre Mairat, vice-président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), à l’issue de la réunion.
«Nous l’avons appelé à avoir une parole forte, à tenir un discours fondateur qui, pour nous, fait défaut, a renchéri le président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz.
Le président «nous a entendu et nous a dit qu’il lui faudrait se saisir d’une occasion», a ajouté Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
Les associations ont également déploré «l’absence d’interlocuteur doté de moyens et de visibilité», a précisé Ibrahim Sorel-Keita, vice-président de SOS Racisme, qui a pour sa part défendu l’idée d’un «ministère de l’Egalité».
Le Point ; Licra

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