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Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a été désavoué lors d’un vote interne réservé aux adhérents en vue du congrès extraordinaire de la fin novembre. Un événement inédit chez les communistes. Le parti avait fait un score de 2,72% aux dernières législatives.

Un coup de marteau. Jamais, dans l’histoire bientôt centenaire du Parti communiste français, une direction n’a été mise à terre. Samedi pourtant, à l’issue de votes internes en vue du congrès extraordinaire de la fin novembre, le texte porté par l’actuel secrétaire national Pierre Laurent – la «base commune» -, non seulement n’a pas obtenu la majorité absolue, mais est arrivé derrière un texte alternatif porté entre autres par le député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne. Ce texte alternatif a obtenu 42% contre la «base commune» arrivée avec 4 points de retard (38%).

«J’en prends acte. Je respecte les choix des communistes. Je note que les résultats sont très partagés», a réagi Pierre Laurent à l’annonce des résultats.

Ce revers cuisant pour la direction est un nouvel affaiblissement pour l’ensemble du parti. Il couvait depuis longtemps mais les tensions se sont aggravées à la suite des mauvais résultats aux dernières législatives (2,72%). Le désaveu, envisagé depuis quelques semaines, pourrait faire tomber Pierre Laurent qui – jusqu’ici – se représente à l’issue du congrès. Le troisième texte, favorable à un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon, est arrivé loin derrière (X%), contrairement aux prévisions. Les adhérents PCF tentés par ce texte pourraient avoir décidé de se reporter sur la base commune pour tenter de la sauver. […]

Le Figaro

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