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Presstalis distribue 75% de la presse dont la totalité de la Presse Quotidienne Française. Malgré les 250 millions d’euros qui lui avaient déjà été prêtés en 2012 pour sa restructuration, l’État lui accorderait à nouveau un prêt de 90 millions d’euros ainsi que l’autorisation de prélever de nouveaux revenus sur la marge de l’ensemble des journaux français… y compris de ceux que Presstalis ne distribue pas ! De nombreux journaux indépendants s’inquiètent (par ex. : CanardPC contraint de demander à ses lecteurs des dons).

Presstalis (ex-NMPP), qui avait déjà été sauvé de la faillite par les éditeurs de presse et l’Etat en 2012, est le premier distributeur de la presse au numéro en France.

Pour financer [sa] restructuration, qui devrait (…) inclure le licenciement du quart des effectifs (1200 personnes), des cessions d’activité et permettre le redressement financier de l’entreprise, les journaux et magazines vont en effet devoir verser à Presstalis 2,25 % de leurs recettes durant cinq ans, entre autres mesures exceptionnelles récemment actées par la filière. Ces mesures ont suscité de vives protestations chez certains éditeurs de journaux et magazines indépendants, qui se disent mis à leur tour en difficulté par cette ponction. Les éditeurs de presse avaient déjà subi une retenue de 25 % en décembre et janvier sur leurs recettes pour renflouer Presstalis. Certains ont lancé des appels à leurs lecteurs pour financer leur participation au sauvetage.

Le Monde (AFP)

Merci à Aurélien

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