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Le Palais de la Porte Dorée accueille jusqu’au 26 mars la première édition du Grand Festival aura lieu dans le cadre de la deuxième édition de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme organisé ) l’initiative du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), la deuxième édition de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme est organisée dans toute la France du 18 au 26 mars 2017.

Dans ce lieu chargé de témoignages de la colonisation, un tel festival représente un pied de nez à l’Histoire souligne Marion, 29 ans, professeur d’histoire-géographie dans un collège parisien : « C’est très symbolique dans ce Palais de parler de diversité, de ce que cela signifie, de l’image que cela peut avoir en France. »

«Cette belle insouciance de l’enfance, moi elle me ramène à ma province. A Rouen, jolie petite ville de France, ou quand le nègre passe, y’a des dents qui grincent», entonne Casey d’une voix dure. La jeune rappeuse rouennaise, dont une partie de la famille est martiniquaise, est la seule femme présente sur la scène du Palais de la Porte dorée, aux côtés de Lac Tyer, Jazzy Bazz, S.Pri Noir ou encore Espiiem. Elle participe, ce mardi 21 mars, au lancement, au rythme du hip-hop, de la première édition du Grand Festival contre le racisme et l’antisémitisme qui s’y tient jusqu’au 26 mars dans le cadre de la semaine d’éducation et d’actions organisée par le ministère de l’Education nationale.

«On avait envie de culture street art. Dans le rap, de nombreux artistes s’engagent sur des valeurs fortes. Ils ont un discours, des valeurs qui sont les nôtres. Ils ont choisi de faire un spectacle unique pour nous», insiste Hélène Orain, directrice générale du Palais de la Porte Dorée, siège du Musée national de l’histoire de l’immigration, et organisatrice du festival. […]

Le Monde

Sur le site musulman saphirnews :

Le grand concert d’ouverture, mardi 21 mars, à 21 heures, de The Hop avec Mac Tyer, Casey, Jazzy Bazz, S. Pri Noir et Espiiem est tout aussi promettant. il est précédé, dans la journée, d’un forum constitué de débats et de tables rondes invitant chercheurs (Patrick simon, Nonna Mayer…) et acteurs de terrain à partager leurs témoignages sur leur travail en matière de lutte contre le racisme. Les grandes associations telles que le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP), SOS Racisme, la Licra, la Ligue des droits de l’homme, France terre d’asile, la Cimade sont bien évidemment au programme pour sensibiliser.

Côté cinéma, les projections des documentaires Chocolat, une histoire du rire de Judith Sibony, Swagger, d’Olivier Babinet et La Permanence, d’Alice Diop (qui vient d’être césarisée pour son court métrage Vers la tendresse) sont suivies de débat.
Un packaging détourné d’une célèbre marque de cigarettes, avec la mention “Le racisme tue”, par l’artiste Ali Guessoum.

Des ateliers d’écriture animés par le romancier Mabrouck Rachedi, auteur notamment de Le Petit Malik, font écho à l’exposition « Attention travail d’arabe ! » d’Ali Guessoum de l’association Remembeur détourne avec humour les panneaux publicitaires et les formules toutes faites à propos des Français venus d’ailleurs. […]

Un festival qui vivifie le musée de l’Histoire de l’immigration en énorme bouillon de cultures une semaine durant, afin, selon les termes de Benjamin Stora, « ne pas céder face aux discours de fermeture sur soi et de refus des autres», en sachant «toujours rester ouverts au bruit du monde et à la culture des autres».

saphirnews

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