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Hebergeur d'image Nous avons répondu à l’appel du Pape François qui a adressé un message pour qu’on se mobilise envers les familles », expliquent Gaëtan Ziga Mbarga, Tidiane Cissoko et Nicolas Lecompte, référents de l’association Young Caritas en Essonne, Seine-Saint-Denis et Paris. Mobilisés tout au long de l’année dans cet objectif, ils ont cette fois « voulu sensibiliser le grand public sur les conditions de vie des réfugiés ». Ce samedi, ils organisaient une « journée mondiale des réfugiés et des migrants » à la cathédrale d’Evry.
Et qui de mieux placés que les migrants eux-mêmes pour évoquer leur situation ? Voilà pourquoi les visiteurs pouvaient en rencontrer plusieurs, samedi, au « Carrefour témoignages » : sept réfugiés aux origines et aux parcours très différents étaient assis dans des petits recoins de la cathédrale, prêts à raconter leur histoire. « Il faut l’appréhender comme si vous entriez dans une bibliothèque et que vous choisissiez un livre au hasard », détaillaient les hôtesses d’accueil.

Au début de ce parcours, le visiteur tombe sur Antonio, un Sri Lankais de 30 ans arrivé en France en 2012 après avoir fui son pays en guerre et en proie à des attentats réguliers, notamment dans le nord d’où il est originaire. « Désormais, la situation est plus apaisée mais je ne peux pas rentrer chez moi car j’ai fait une demande d’asile », témoigne le jeune homme après avoir lu un poème. « Sauf que les démarches sont en cours depuis quatre ans, poursuit-il. En attendant, j’ai beaucoup de mal à survivre car sans papiers, je ne peux pas travailler. Ma famille me manque beaucoup. Heureusement qu’il y a des associations comme le Secours catholique pour nous aider, sinon je ne sais pas comment je m’en sortirais. » (…)

Le « carrefour témoignages » permettait au public de partager un moment d’échanges avec un réfugié qui racontait son vécu. LP/C. CH.

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Merci à Pythéas

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