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Le 12 mai, lors de la manifestation contre la loi El Khomri, des manifestants se sont attaqués au service d’ordre de l’intersyndicale, suspecté de “connivence” avec la préfecture de police. Des scènes qui se sont répétées ce mardi 17 mai. A l’origine, un communiqué des services de Michel Cadot, le préfet de police

 
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C’est un communiqué de la préfecture de police, publié le 11 mai, en vue de la manifestation prévue le lendemain, qui va mettre le feu aux poudres.

“Afin d’apporter le maximum de sécurité et de garantir le bon ordre de cette manifestation déclarée, le Préfet de police Michel Cadot a rencontré les organisateurs pour préciser, avec eux, les modalités les plus adaptées pour son déroulement (…) Dans le but de faciliter une progression adaptée de la manifestation le long de son itinéraire, il a été décidé, en accord avec les organisateurs, de positionner une partie des forces de l’ordre en amont du cortège. (…) Tout au long de la progression une liaison étroite sera maintenue entre les forces de l’ordre et le service d’ordre des organisateurs dans le but d’assurer le déroulement normal de la manifestation”. 

Préciser avec eux”“en accord avec les organisateurs”“liaison étroite”: tout laisse à penser, si on ne s’en remet qu’à la communication des services de Michel Cadot, qu’organisations syndicales et Préfecture de police travaillent “main dans la main”.

 (…)“Il y a une volonté nette de diviser le mouvement contre la loi El Khomri. C’est une vielle stratégie patronale que la préfecture a mise en œuvre, en soufflant sur les braises”, s’exaspère un syndicaliste de Solidaires Paris auprès de Marianne. Car lui était présent lors de cette fameuse réunion. Et le compte-rendu qu’en a fait la préfecture est loin, très loin de la réalité des échanges qu’il rapporte.
(…) Marianne

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