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Samedi soir, Place de la Comédie, la dynamique de la “Nuit debout” gagne Montpellier : pour la deuxième édition, quelque 500 personnes de toutes générations se sont inscrites dans une stratégie de “convergence des luttes” face à “l’irresponsabilité des politiques“.

Cette AG est ancrée contre la loi travail“, explique en préambule l’un des animateurs. “Mais face à la répression qui s’abat sur nous, au déni de démocratie et à l’irresponsabilité des politiques, nous nous dirigeons vers une convergence des luttes“.

Ce sont les “mamans du Petit Bard”, un quartier devenu le symbole local de la relégation urbaine, qui ouvrent les débats, traduits en langue des signes.

L’une d’elles dénonce “l’apartheid social dont sont victimes plus de 600 enfants” du quartier. Devant une foule qui agite les mains en signe d’approbation, elle réclame “de la mixité sociale pour que nos enfants puissent s’inscrire dans notre République” et appelle à “trouver des solutions tous ensemble, face au mépris total des autorités“. […]


(Les mamans du Petit Bard en 2015)

A Marseille, c’était samedi Journée debout dès 10h30, cours Julien, avec des discussions sur la question des migrants, des activités artistiques et à midi un repas “contre l’extrême droite”. A 21h00, était prévue la projection du documentaire “1.336 jours, des hauts, débats, mais debout” sur l’épopée des ouvriers de Fralib qui ont lutté pendant 1.336 jours contre la multinationale Unilever pour garder leur usine de production de thé et d’infusion. Et Marseille s’organise pour une Nuit debout le 23 avril dans la cité des Flamants dans les quartiers Nord.

Le Point

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