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Les appels à la cohésion sociale se multiplient depuis les attaques contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes. Ensemble, au-delà de nos différences. Et si c’était déjà le cas ?

Vivre ensemble. Deux mots qui, pour les uns, n’inspirent que doute. Deux mots qui s’imposent aux autres comme l’impérative nécessité de (re-)construire le lien social qui nous unit après ces événements tragiques qui ont marqué la France. Deux mots qui reviennent en boucle dans le débat public depuis les attaques sanglantes perpétrées contre le siège de Charlie Hebdoet l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris : « Il va falloir que l’on vive ensemble… » Comme si ce n’était pas déjà le cas. (…)

« Comme si le vivre ensemble n’était qu’une affaire de religion, souligne Ismaël, un jeune musulman niçois âgé de 25 ans.Moi, je pourrais vous dire que je fréquente tous les jours des collègues de travail juifs. Mais, c’est le degré zéro du vivre ensemble. C’est juste notre quotidien. Dès lors que l’on ne choisit pas ses voisins. » (…)

Le résumer à sa dimension religieuse relève, pour Ismaël, de « l’instrumentalisation politique. Parce que le vivre ensemble ce n’est rien d’autre que notre quotidien.» Le sien. Celui d’Elsa Di Méo aussi, conseillère régionale socialiste et élue municipale de Fréjus jusqu’à ce que la ville bascule au Front national lors des dernières élections. Elsa Di Méo partage sa vie avec Tarik Belkhodja. (…)

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