Fdesouche

Hurlements de colère, coup de poing dans la porte de la salle d’audience: la famille de Aoued Bourahla, 70 ans, a crié son désarroi et son incompréhension lundi midi, dans l’enceinte de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, à l’énoncé du jugement.

La peine de trois ans ferme et le maintien en détention ont été confirmés. Et ce, dans l’affaire de la disparition de la petite Julia, 14 ans, en août dernier. L’affaire avait fait grand bruit.

Après avoir fugué de son domicile biotois, la jeune fille, souffrant d’un retard mental, avait été “prise en charge” à Nice par ce papy de 70 ans, père de sept enfants. Elle avait passé quatre jours chez lui. Après avoir été retrouvée errant dans la rue au terme de ce laps de temps, grâce au portrait diffusé dans Nice-Matin, elle dénoncera une séquestration et des attouchements sexuels.

La cour d’appel n’a pas entendu les arguments de Me Sylvain Pont, l’avocat du prévenu, qui dénonçait une enquête trop vite bouclée, une absence d’instruction, un casier judiciaire vierge, une vie exemplaire ainsi que la fragilité mentale de son client. En vain.

Aoued Bourahla, qui clame son innocence, rejoindra dès ce soir la maison d’arrêt de Nice pour purger sa peine.

Source

Fdesouche sur les réseaux sociaux