Fdesouche

Ne pas « stigmatiser » le quartier. Ramener le calme en donnant une chance aux chahuteurs de revenir dans le droit chemin. Amener tout de même des caméras et davantage de patrouilles de police. C’est la recette que la mairie veut appliquer à Catorive.
À coups de pétitions, les riverains rappellent au maire qu’ils n’en peuvent plus de ce qui pourrit leur quotidien. L’ordinaire, c’est des courses de scooters, des regroupements avec alcool, des tags, les cadavres de canettes que le personnel de la ville ramasse sous les insultes.
Une situation qui finit par créer « un sentiment d’insécurité qui donne une mauvaise image au quartier ». Les bailleurs sociaux parlent d’un turnover de 31 %, trois fois plus que la normale ; les incivilités y seraient pour beaucoup.
Les responsables ? De jeunes mineurs, quelques majeurs, la plupart extérieurs au quartier voire à la ville.
Quand on leur demande pourquoi ils jouent les cadors, ils oscillent entre « C’est pas moi » et « On est abandonnés ».
Mi-juillet, les élus sont allés à la rencontre des perturbateurs. Cols blancs et calumet de la paix. Le but, c’est de « rétablir l’autorité » et faire comprendre aux jeunots le sacro-saint principe selon lequel « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».
Voix du Nord

Fdesouche sur les réseaux sociaux