Fdesouche

Depuis quelques mois, il semblerait que les incivilités habituelles constatées dans ce quartier ont franchi un palier. Des habitants parlent même de “flambée de délinquance”.

[…] Depuis quelques mois, on ne peut plus évoquer de simples incivilités constatées ici et là, verbalisées par les forces de l’ordre. Non, à présent les langues se délient – même si c’est sous couvert d’anonymat – et de nombreux riverains nous ont confié “avoir peur d’une flambée de la délinquance”. Pour leurs proches, pour leurs biens, pour leur propre personne. […]

D’autres personnes également implantées de longue date ne mâchent pas leurs mots : elles évoquent des trafics à la tombée du soir, la prolifération des squats, des violences verbales et des agressions physiques, de jour comme de nuit. […]

Dernièrement, une bande d’une vingtaine de marginaux, canettes de bière à la main, a commencé à s’en prendre à des voyageurs et à des passants. Des lames ont été sorties… ça gueulait de partout, ça courait dans tous les sens. […]

“Nous savons que huit plaintes diverses (pour insultes, vols avec ou sans infraction, voie de fait…) viennent d’être déposées par des riverains excédés auprès des services de police. Mais que vont devenir ces plaintes ? Y aura-t-il des poursuites ? Ou seront-elles classées sans suite ?

Parce que les gens commencent vraiment à s’exaspérer face à l’inertie des pouvoirs publics. Certains n’en peuvent plus et vous verrez que bientôt, si personne n’intervient de façon ferme, il se passera un drame ici !”.

Midi Libre


Article de Lindependant.fr : “Ils me sont tombés dessus à huit parce que je ne répondais pas !”

Adrien a 19 ans, est étudiant à Perpignan et habite Saint-Assiscle. Vendredi 30 mai, vers 18 h, en sortant d’une réunion, il emprunte le passage entre l’ancienne gare et le Centre del Mòn, comme il le fait régulièrement.

Il n’a aucune raison de se méfier, même s’il ne croise pas grand monde ce jour-là. Sauf une bande de jeunes – ils sont huit – qui commencent à l’agresser verbalement, sans raison. […]

Adrien raconte : “Comme je ne répondais pas à leurs insultes, ils se sont approchés de moi, menaçants. C’est sûr que je ne faisais pas le poids ! Alors, j’ai poursuivi mon chemin en accélérant un peu, mais ils m’ont suivi, toujours en m’insultant, et puis les premiers coups de poings et de pieds sont tombés… J’ai été atteint au tibia, au thorax, à la tête. Je me suis débattu, j’ai crié et là j’ai entendu des gens qui venaient à mon secours. Et puis, très vite, des policiers sans doute alertés par un passant, sont arrivés. J’ai été pris en charge par le Samu. J’ai appris que cinq de mes agresseurs avaient été interpellés puis relâchés.

L’indépendant

Merci à Waterman et Marie salers

Fdesouche sur les réseaux sociaux