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Addendum du 29/05/14 :
Le départ de Copé ne règle pas pour autant les problèmes financiers du parti, qui est plus que jamais dans le rouge…
La rigueur, c’est maintenant. Première conséquence de cette nécessaire cure d’austérité : les effectifs ont été drastiquement revus à la baisse, le nombre de salariés passant de 140 à 90. Et ça risque de ne pas suffire, en partie parce que le financement public de l’UMP a fondu : plus de 30 millions d’euros par an avant 2012 contre 18 millions d’euros aujourd’hui. L’autre raison est à chercher du côté des militants. Selon des sources internes à l’UMP, seulement 20% d’entre eux auraient payé leur cotisation cette année. Et ces mêmes militants ont également décidé de réduire leurs dons, ou de les réorienter vers l’Association des Amis de Sarkozy.
L’UMP un jour SDF ? Conclusion : l’UMP tire la langue et a du mal à rembourser ses dettes. Après la dernière présidentielle, l’UMP a en effet emprunté 55 millions d’euros. Autrement dit, la moitié de son budget – qui tourne autour de 30 millions d’euros – sert à payer les créanciers. Et c’est le siège de la rue de Vaugirard, à Paris, – lui-même en cours de remboursement – qui sert de garantie…
Europe1

                                             

Dominique Dord, ancien trésorier de l’UMP, s’est dit “réservé” sur les affirmations de Jérôme Lavrilleux, l’ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, selon lesquelles des meetings ont été indûment facturés à l’UMP et non aux comptes de campagne.

“J’ai quelques raisons d’être réservé par rapport à ce que peut dire Jérôme Lavrilleux compte tenu des aveux qu’il vient de faire. À partir du moment où on peut avoir monté une affaire comme ça, on peut penser qu’il y a d’autres choses qui ne sont pas forcément si limpides que ça dans ses aveux. Je rappelle que le clan Sarkozy, Philippe Briand notamment, dit que non, que ça n’a pas servi à financer la campagne”, a déclaré le député de Savoie mercredi sur Europe 1…
Les dépenses ont été ordonnées “selon des procédures rigoureuses, par ailleurs contrôlées derrière par deux commissaires aux comptes, un expert comptable, un avocat spécialisé, la commission de contrôle interne statutaire et enfin la commission nationale indépendante qui certifie fin 2012 les comptes de l’UMP sans dire quoi que ce soit. Ca fait quand même beaucoup de monde qui est passé à côté de cette affaire”, a-t-il souligné. L’UMP est “très endettée”, “quasiment au bord de la banqueroute”, selon son ancien trésorier.
Le Dauphiné

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