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Selon un sondage TNS-Sofres, l’UMP pointe à 21%, le PS à 16% et le FN recueille 25% des intentions de vote. La multiplication des listes ferait chuter les partis traditionnels.
Dans la plupart des huit circonscriptions régionales en France, plus de 25 listes sont en compétition. Leurs scores sont souvent très faibles mais cela suffit pour faire baisser tant l’UMP que le PS et le FN. C’est le parti de Copé qui recule le plus par rapport à la précédente enquête de la Sofres, début avril. Il perd 4 points à 21% et abandonne du même coup la pôle position au FN qui avec 25% recule d’un seul point.

Pour le PS, la décote est intermédiaire (3 points) mais elle suffit à le faire entrer dans la zone des tempêtes. 16%, c’était déjà son score en 2009, du temps d’Aubry : un chiffre qui avait provoqué de fortes secousses internes. On imagine ce que ça serait demain si pareille raclée venait confirmer la déroute des municipales, malgré l’entrée en scène réussie du nouveau gouvernement Valls.

A chaque élection européenne, on voit ainsi un parti outsider venir rafler la mise. La dernière fois, c’était les Verts, mais ils voient aujourd’hui leur score divisé par deux (8% contre 16% en 2009). Cette année, à l’évidence, le FN tient la corde. Arriver en tête du scrutin en multipliant son score par quatre (23% contre 6% en 2009). Du jamais vu
Nouvel Obs

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